Un joueur robuste dans la deuxième moitié de la vingtaine qui signe un gros contrat, ce n’est pas toujours signe de succès. On peut notamment penser aux carrières d’Andrew Ladd, Milan Lucic, David Clarkson et Matt Beleskey. Ce ne sont que quelques noms parmi tant d’autres.
C’est de cette façon que Marc Bergevin a été interpellé à propos du contrat de Josh Anderson, 26 ans, qui s’est entendu pour 7 ans avec le club. Rendu là, je crois que vous êtes au courant. 7 x 5.5, la grosse affaire.
Toutefois, le DG du Canadien avait les bons arguments pour se défendre.
D’abord, je dois mentionner un argument moi-même puisque je ne suis pas sûr s’il en a parlé. Oui, l’audio était SI mauvais que ça pendant le point de presse. Comme l’a mentionné Chantal Machabée, Marc semblait être dans un scaphandre. Seigneur, on n’entendait rien. Bref. Josh Anderson a clairement un bon coup de patin et une certaine mobilité qui n’était pas un facteur pour certains des comparables cités. Son jeu risque de mieux vieillir qu’un Milan Lucic, par exemple.
Puis, Marc a mentionné de façon assez claire que l’ailier droit était un joueur spécial – une denrée rare, autrement dit. À son avis, il y a moins de cinq joueurs comme lui dans la LNH.
« Des joueurs comme Josh Anderson, il y en a moins de cinq dans la LNH. »
« Des joueurs comme Josh Anderson, il y en a moins de cinq dans la LNH. »
– Marc Bergevin— Raphaël Doucet (@raphdoucet) October 9, 2020
Clairement, l’état-major du Tricolore ADORE Josh Anderson. Il frappe, il patine, il coupe vers le filet et il a la carrure d’un frigedaire lorsqu’il se poste comme écran devant le filet.
Encore faudra-t-il qu’il retrouve son jeu de la saison 2018-2019, mais ça ne semble pas du tout farfelu.
On peut effectivement se questionner sur la durée du contrat, sept ans, mais on doit comprendre que c’était probablement la seule façon de s’assurer ses services. Le Canadien est peut-être tombé en amour avec une idéologie du joueur, mais ses dirigeants croient de façon certaine en ses chances de devenir/redevenir cette version de lui-même. Et avec Nick Suzuki et Jonathan Drouin, il risque d’avoir plus d’opportunités qu’avec Boone Jenner et Nick Foligno.
Bref. La justification a été apportée à la table, et elle était bien logique. C’est maintenant au tour de Josh Anderson de donner raison au Canadien.