Nous sommes le 18 juillet et dans la LNH, ça tourne au ralenti, autant du côté des joueurs autonomes avec compensation que ceux qui sont libres comme l’air.
Évidemment, après un 1er juillet très actif, c’est le sort des Rantanen, Marner, Point et Tkachuk qui retient notre attention. Avec raison, car un jeu de patience est en cours actuellement.
Du côté des joueurs autonomes sans compensation, la très grande majorité des têtes d’affiche ont apposé leur signature au bas d’un contrat et dorment sur leurs deux oreilles : ils savent quel uniforme ils vont défendre à compter de cet automne.
Il y a des vétérans comme Joe Thornton, Patrick Marleau, Derick Brassard ou Brian Boyle qui eux, attendent leur tour. Dans le cas des deux premiers, ils semblent destinés à se joindre aux Sharks, les deux derniers, eux, pourraient attendre au début des camps d’entraînement avant de se trouver du boulot.
Il y a deux défenseurs gauchers intéressants qui sont encore sans domicile fixe : Ben Hutton et Jake Gardiner. Dans le cas de l’ancien des Maple Leafs, il représente encore une option intéressante à envisager pour jouer aux côtés du capitaine Weber.
Le défenseur a tout ce qu'il faut pour compléter un duo efficace avec Shea Weber. → https://t.co/YLswenQ9cg
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) June 6, 2019
Avant de poursuivre, quelques mots sur le cas de Ben Hutton, dont le nom a été lié au Canadien lui aussi : je suis d’avis que la signature de Ben Chiarot fait en sorte que celui qui a été libéré par les Canucks ne portera pas le chandail Bleu-Blanc-Rouge. Et je préfère Chiarot à Hutton.
Vu la tournure des événements, il est temps que Marc Bergevin fasse signe au défenseur pour tester son intérêt à défendre les couleurs du Tricolore cet automne. Jake Gardiner est devenu un pari à faible risque.
Les deux inquiétudes qui persistent, c’est la qualité de son jeu défensif qui ne fera jamais de lui un candidat au trophée Norris et ses maux de dos dont il a déjà été accablé. Mais on ne peut nier son talent de fabricant de jeu qui seraient bienvenus au sein de l’unité défensive.
Pour l’instant, le portrait défensif chez le Canadien ressemble à ça :
Mete – Weber
Chiarot – Petry
Kulak – Folin
Reilly
L’ajout de Gardiner à ce groupe ne nuirait pas, au contraire.
Pourquoi le défenseur est devenu un pari à faible risque, comme Marc Bergevin les aime? Pendant tout le printemps, plusieurs ont avancé que Jake Gardiner était à la recherche d’un pacte de sept ans avec un salaire annuel 7 millions $.
Visiblement, même s’il a peut-être tenté de faire monter les enchères, il n’aura pas du tout un contrat de ce type.
Marc Bergevin pourrait très bien approcher l’agent de Gardiner pour offrir un pacte à court terme, d’une ou deux saisons avec un salaire oscillant entre 4 et 4,5 millions $, pour que son client saisisse la chance de prouver sa valeur. Il pourrait le faire en évoluant aux côtés de Weber, tout en ayant du temps de qualité au sein d’un avantage numérique qui a été anémique la saison dernière. C’est une opportunité très alléchante pour le joueur autonome.
Surtout, en réussissant ce coup, le DG du Canadien fera plaisir à Shea Weber et Carey Price qui eux, savent que leur fenêtre d’opportunité de gagner la Coupe Stanley, c’est maintenant.