Quand Claude Julien et Kirk Muller ont perdu leur emploi, ils ont choisi de se renfermer et de ne pas parler aux médias. Ce n’est toutefois pas le chemin emprunté par Stéphane Waite, qui a perdu son emploi une semaine plus tard.
De son côté, l’ancien entraîneur de Carey Price a choisi de parler. Il s’est vidé le coeur par moments.
Si on doit identifier une citation qui est ressortie de ses nombreux passages médiatiques, c’est sans aucun doute celle où il affirme que Marc Bergevin lui a dit que si Carey Price ne se replaçait pas, il allait perdre son emploi.
Avec un Bergevin qui aime garder ces choses-là pour lui, on ose croire qu’il n’était pas exactement satisfait de le voir déclarer ça publiquement.
Bergevin a donc déclaré que non, il n’avait pas peur de se faire congédier.
Marc Bergevin " Je l'ai toujours dit, je n'ai jamais eu peur d'être congédié. Si ça à arriver, ça arrivera c'est tout. " #CH #RDS
— Chantal Machabee (@ChantalMachabee) March 16, 2021
Est-ce que cela veut dire qu’il se sent invincible? Absolument pas. Seulement, il sait que pour garder son emploi, il doit être dans l’action et améliorer son club, pas penser à ce qui pourrait mener à sa perte.
Pour faire une analogie hockey, un club qui veut gagner ne doit pas jouer sur les talons pour conserver son avance. Elle doit continuer d’attaquer.
Je l’ai toujours dit, je n’ai jamais eu peur d’être congédié. Si ça a à arriver, ça arrivera et c’est tout. – Marc Bergevin
Il doit donc travailler avec les contraintes qui font partie de son travail. Que ce soit le plafond salarial, les attentes de son patron, des amateurs, des joueurs, la COVID-19 ou les blessés, il doit dealer avec ça.
Chaque jour, il tente donc de faire du CH le meilleur club possible. C’est ainsi qu’il va garder sa job.
Ah, en passant. Si c’est par Carey Price qu’il gardera sa job, comment le trouve-t-il, récemment?
Il dit avoir confiance en Price, qui offre du meilleur jeu récemment.