Le congédiement de Marc Bergevin a fait couler énormément d’encre au Québec cette semaine. Encore plus si l’on considère que pour le remplacer partiellement, Geoff Molson a engagé un unilingue anglophone. Je dois dire, cependant, que Molson a pris deux excellentes décisions à mon avis.
J’ai adoré le travail de Marc Bergevin aux commandes du Canadien. Un simple coup d’oeil à la formation et à la banque d’espoir du Canadien au moment de son départ et au moment de son arrivée nous permet de voir qu’il a réussi à faire beaucoup de bonnes choses. Cependant, son temps était fait.
Et du côté de Jeff Gorton, on parle d’un vrai gars de hockey (et non je ne veux pas dire que Bergevin n’en était pas un). Mais lors du tout dernier épisode du Sick Podcast, Stu Cowan met de l’avant un point très intéressant.
Bergevin était très, très émotif. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi, mais lorsque venait le temps de s’asseoir à la table de négociations, ça pouvait tourner en sa défaveur. Au cours de son passage à Montréal, Bergevin n’aura jamais ne serait-ce que pensé à se départir d’un gars comme Brendan Gallagher, par exemple.
On peut comprendre pourquoi, mais en même temps, il n’y a pas d’intouchables dans le monde du hockey et un directeur général doit être en mesure de faire tout ce qui est nécessaire pour améliorer son équipe.
Même si ça signifie de se débarrasser de son joueur favori.
Et Jeff Gorton sera en mesure de le faire. Parce que pour lui, ce n’est que business. Il n’est pas un ancien joueur, il ne connait pas leur perspective, tout ce qu’il veut, c’est le bien de l’équipe et du succès.
Et c’est peut-être justement ce qui manquait à Bergevin.