Marché de Montréal : Jonathan Marchessault ne voulait pas subir la pression

En cette journée de l’ouverture du marché des joueurs autonomes, le Canadien de Montréal est, comme prévu, très discret.

Outre la signature d’Alex Barré-Boulet, Kent Hughes et son équipe se tiennent tranquilles.

Cependant, cela ne veut pas dire que la direction du CH ne fait rien. Au contraire, elle fait des appels et fait également des offres à certains agents libres.

D’ailleurs, on a appris dans les dernières heures que l’attaquant québécois, Jonathan Marchessault, qui a signé avec les Predators de Nashville, avait reçu une offre du Canadien de Montréal, offre qu’il a grandement considéré avant de recevoir un appel de Steven Stamkos.

Le Canadien était donc deuxième derrière Nashville, alors que l’appel de Stamkos semble avoir fait pencher la balance.

Cependant, Marchessault a ensuite affirmé en entrevue à la télévision avec TVA Sports que la pression du marché de Montréal est un autre facteur qu’il a considéré dans sa décision.

En effet, l’attaquant québécois a expliqué qu’il n’était pas très chaud à l’idée d’être constamment sous les projecteurs et sous pression à Montréal.

On comprend donc que Marchessault aimait l’offre de Montréal et l’idée de jouer à la maison, mais qu’au final, la pression du marché montréalais ne l’intéressait pas.

« Il y a tellement de médias et de pression. Lorsqu’un joueur offensif connaît un passage à vide à Montréal, il se retrouve rapidement dans des rumeurs d’échange. » – Jonathan Marchessault

Le Québécois a également affirmé en souriant qu’un seul passage à Montréal au Centre Bell par année était suffisant et que c’était bien correct.

Marchessault n’était pas friand du fait de voir son nom dans le journal pratiquement tous les jours.

« Je me demandais aussi si ça valait la peine que mon nom soit dans le journal à chaque jour ou à chaque deux jours. Soit tu es un roi, soit tu es un zéro. » – Jonathan Marchessault

Le nouvel attaquant des Preds de Nashville a également abordé le sujet de ses enfants, qui ne se faisaient aucunement écoeurer à l’école selon son rendement avec les Golden Knights, et que cela se poursuivra à Nashville.

À Montréal, le Québécois croit que les choses auraient pu être différentes.

Bref, le CH aura réellement tenté de faire l’acquisition de Marchessault, mais au final, encore une fois, le Tricolore aura été bon deuxième dans une telle course à la signature.

La pression montréalaise aura une fois de plus pesé dans la balance.

Mentionnons que durant son point de presse du jour, Kent Hughes a confirmé avoir parlé au Québécois, mais qu’il n’était pas prêt à aller jusqu’à quatre ou cinq ans avec lui.

Ce n’est pas une surprise : le club est ouvert à ajouter un joueur de top-6, mais pas au détriment des jeunes.

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