Cherchons le plan B à suggérer à Marc Bergevin. Marcus Johansson?
Ça, c’est mon choix. Lorsque le Suédois est en pleine santé, il peut rendre de fiers services à une formation à la recherche de punch offensif. Il peut certes prendre un poste sur le top-6 d’une équipe, encore plus chez le Canadien de Montréal. Par contre, combien ça coûte un joueur dynamique qui peine à atteindre les standards qu’il a touchés lors de la campagne 2016-17? Cette année-là, il a enfilé l’aiguille à 24 reprises et il a conclu cette saison régulière avec un total de 58 points en 82 rencontres.
Avec les Capitals de Washington, il s’est tout de même démarqué, lui qui a passé un total de sept saisons avec cet uniforme sur le dos. À la suite de son séjour chez les Rouges, il s’est mis à visiter l’infirmerie plus souvent qu’autrement, ce qui l’a empêché de s’imposer à la hauteur de son immense talent offensif. Johansson est dynamique et très fluide sur patins, mais ça ne fait pas de lui une grande vedette du circuit. Il appartient plutôt au deuxième tiers.
Donc, ce joueur de deuxième niveau, qui a inscrit 30 points en 58 joutes avec les Devils et les Bruins, demande un salaire de 25 millions de dollars pour cinq ans, selon Andy Strickland. Quoique lors du bal printanier, il s’est imposé avec une récolte de 11 points en 22 matchs pendant l’épopée des Bruins de Boston jusqu’à la finale de la Coupe Stanley. À mon avis, ses demandes devront diminuer puisqu’en date d’aujourd’hui, il demeure toujours sans emploi, lui qui a empoché un peu plus de 4.5 millions de dollars en moyenne lors des trois dernières saisons.
Johansson est très polyvalent, et pourrait peut-être devenir le plan B ou C de Marc Bergevin, mais à un prix juste et non au-delà de sa réelle valeur.