Les offres hostiles. Un phénomène extrêmement rare qui alimente les discussions mais qui concrètement, ne se produit que très rarement. Au courant des dernières années, aucune n’a été déposée sur le bureau d’un directeur général de la LNH.
Certains estiment que le jour viendra assez vite où le principe sera brisé en même temps que la glace qui s’est formée depuis l’énorme offre des Flyers à Shea Weber.
Ce jour pourrait être très près, la fenêtre de possibilité commençant selon Elliotte Friedman cet été.
Sportsnet a d’ailleurs décidé de dresser une liste des six joueurs les plus susceptibles à recevoir une offer sheet.
“But what he did was just so stupid to me and I fried him and then he challenged me to a fight on the air.” – Brian Burke on the rarely-used RFA offer sheet (@RoryBoylen )https://t.co/gfwSm2p85C
— Sportsnet (@Sportsnet) May 6, 2018
Si les noms de William Nylander, Dylan Larkin, William Karlsson, Matthew Dumba et Jacob Trouba se trouvent sur cette liste (sans toutefois qu’un scénario logique ne soit exposé avec leurs noms), j’aimerais que nous nous concentrions sur la plus logique : celle qui implique Mark Stone.
Tom Hunter, de Mile High Hockey, avait une proposition intéressante pour Joe Sakic : celle de déposer une offre de 7.75 millions de dollars à Mark Stone, cet été.
Joe Sakic should strongly consider an offer sheet for Mark Stone. A contract of about $7.75 is one you'd gladly pay Stone and one the Sens likely wouldn't match. It would cost the Avs their 2019 1st/2nd/3rd round picks (a good trade for Stone), but they'd still own OTT's 1st/3rd
— Tom Hunter (@PuckDontLie) April 30, 2018
Ça peut sembler cher, autant en argent qu’en choix au repêchage, mais comme il l’explique, les Sénateurs n’égaleraient jamais cette offre et l’Avalanche, bien qu’il perdrait son premier, deuxième et troisième choix au repêchage en 2019 en compensation, aurait encore le choix de premier tour des Sens, qui devrait être très haut, ainsi que leur troisième sélection.
L’idée est donc loin d’être ridicule.
Arracher Mark Stone aux Sénateurs, c’est aussi augmenter leurs chances de finir dans les bas-fonds du classement.
Proposition légitime, bien sûr, mais chances de réussite très minces, évidemment.