Quand un joueur prend sa retraite, normalement, son corps n’est plus ce qu’il n’était. Les blessures l’ont rattrapé et cela, forcément, affecte les performances du joueur.
Martin Brodeur, ancienne gloire des Devils, en est un bon exemple. Il a pris sa retraite depuis quelques années déjà, mais cela ne veut pas dire que les petits bobos subis au cours de sa carrière sont disparus.
En fait, le gardien s’est ouvert sur le sujet. En entrevue avec le site The Athletic, il a dévoilé les blessures qui, encore à ce jour, l’affectent.
Le pauvre homme est en lambeaux! 😳https://t.co/dROvtQCTki
— TVA Sports (@TVASports) January 27, 2020
Et force est d’admettre que la liste est longue.
- Par temps froid, il ne ressent aucune sensibilité au niveau de l’index droit ;
- Sa tête tourne quand il est malade ;
- Après une longue période sans s’asseoir, il a mal à une cheville ;
- Il a des raideurs au cou ;
- Ses biceps sont déchirés ;
- Ses problèmes aux genoux l’ont forcé à subir deux opérations ;
- Ses épaules sont détruites.
Rien de trop grave.
Ses épaules l’ont poussé à se faire opérer récemment. Il l’a fait pour lui, mais aussi pour son petit gars de 10 ans, Maxime, qui veut jouer avec son père.
Ils ont joué là-dedans [mes épaules] et ils n’ont pas arrêté de trouver des trucs. – Brodeur
De son propre aveu, il n’avait pas réalisé à quel point il était blessé au cours de sa carrière. C’est en arrêtant que cela a fait effet.
Il y a des trucs qui t’arrivent que tu ne réalises même pas quand tu joues. Mais quand tu as pris ta retraite? C’est comme : «Oh mon dieu, ça ne devrait pas être comme ça.» Chaque gardien a la vie dure. -Brodeur
Souhaitons-lui la santé – dans la mesure du possible.