Martin Lemay a décidé de chialer lors de son podcast On jase… et avec raison. Il était au Centre Bell hier, comme plusieurs autres de ses collègues, et il a été déçu. Il n’a pas nécessairement été désappointé du revers du Canadien puisque ça arrive de s’incliner dans une campagne de 82 rencontres, mais l’événement surnommé ’93 ne l’a pas vraiment épaté, tout comme moi.
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Lemay a pété sa coche et ses invités le rejoignent : Là, j’ai compris que le Canadien était à la bourse.
Ça prenait certes un show d’ouverture d’envergure… Le début a impressionné Lemay, mais ce sentiment est vite passé. La vidéo des anciens, dont Steve Bégin et Saku Koivu, était parfaite… Mais le moment qui a tué le spectacle, c’est l’instant de la présentation de l’édition de ’93 qui présentait les joueurs seuls, et non en équipe, où chacun se retrouvaient dans l’arche. Le petit couloir qui nous mène vers les bancs.
Jacques Demers dans la rangé 400, où un homme saoul se lève pour cacher monsieur Demers. – Lemay
L’idée de tous les présenter sur la glace, comme une équipe, aurait été de mise puisqu’Ed Ronan aurait pu profiter des applaudissements de la foule qui applaudit le collectif. Le Canadien a pris au moins deux mois pour préparer un événement qui ressemblait à ceux des années antérieures.
L’animateur coloré a également souligné que l’organisation du Canadien a coupé dans les fromages parce que certains journalistes en «volaient» pour les apporter sur la passerelle et les manger à partir de là. Ce n’est pas correct, mais pourquoi couper à cet endroit-là? Lemay s’est servi de ça pour démontrer que le Canadien a coupé au mauvais endroit…
Bref, c’est vrai que la mouture de Serge Savard et Jacques Demers méritait plus que ça, non?