Martin Reway se demande si le CH utilise Juraj Slafkovský de la bonne façon

À Montréal, Juraj Slafkovský est vu comme un morceau important de l’avenir du Canadien. Le voir signer une prolongation de contrat de huit ans (qui se mettra en branle en 2025-26) était, en quelque sorte, une confirmation.

En fait, c’était surtout une confirmation que le Canadien croit en son potentiel de devenir l’un des meilleurs attaquants de puissance de la LNH.

Le voir débloquer avec Nick Suzuki et Cole Caufield l’an dernier a démontré que Slaf est capable de performer quand il est avec des joueurs de talent, et pour bien des gens, c’est une chaise qu’il doit conserver cette saison.

Or, ça ne fait pas nécessairement l’unanimité. Parmi ceux qui sont un peu plus en désaccord, il y a l’ancien espoir du CH, Martin Reway, qui a révélé plus tôt en août à Sport.sk (un média slovaque) qu’il a des doutes sur le rôle de Slafkovský à Montréal :

Je ne sais pas si le CH sait comment utiliser Juraj Slafkovský de la bonne façon. – Martin Reway

Reway, qui est lui aussi slovaque, a surtout des doutes quant au rôle qu’occupe Slaf sur son trio avec Caufield et Suzuki. Il ne veut pas qu’il soit avec les deux attaquants de talent simplement dans le but d’être celui qui va récupérer la rondelle.

Je n’ai pas nécessairement l’impression qu’il avait «seulement» ce rôle-là l’an dernier, mais bon.

Dans les faits, le gabarit de Slaf fait en sorte qu’il est forcément mieux outillé que certains de ses coéquipiers pour aller chercher la rondelle le long des bandes. Être un attaquant de puissance, ça implique aussi de devoir plus souvent s’acquitter de ces tâches un peu plus ingrates.

Cela dit, ça ne veut pas dire que Slafkovský doit seulement faire ça. Le CH doit profiter des habiletés offensives du jeune Slovaque, et l’an dernier, on a vu Slaf les utiliser sur une base plus régulière.

Même Reway admet qu’il ne sait pas exactement à quel profil de joueur Slafkovský correspond. Cela dit, à Montréal, je crois qu’on voit en lui un vrai attaquant de puissance qui peut s’acquitter de tâches ingrates, mais qui est surtout là pour aider son équipe à marquer des buts.

Parce qu’après tout, on ne donne pas près de 8 M$ par année pendant huit ans à un joueur qu’on voit comme étant seulement là pour faire de la sale besogne.

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