Martin St-Louis à l’Antichambre : « Ce n’est pas fini pour Joel Armia »

Je l’ai dit à maintes reprises, par le passé…

Mais j’adore entendre Martin St-Louis jaser. C’est rafraîchissant quand le coach parle parce que ça paraît à quel point il aime la game. Ça paraît vraiment, même.

Ce soir, l’entraîneur-chef du Canadien était de passage à l’Antichambre (RDS). Il s’est penché sur plusieurs sujets…

Voici ce que j’ai retenu de son intervention à l’émission :

1. Si l’on se fie aux paroles de St-Louis, il y a de réelles chances qu’on revoit Joel Armia à Montréal.

L’entraîneur a mis l’accent sur le fait que « ce n’est pas fini » pour l’attaquant droitier… Et a soutenu qu’il était un grand fan du principal intéressé.

J’ai l’impression qu’il sera le premier à être rappelé si blessure il y a. Mais pour ça, Armia devra avoir la bonne mentalité à Laval…

2. L’entraîneur-chef du CH aime ça, avoir du plaisir derrière le banc.

C’est important d’avoir du fun parce que sinon, les joueurs vont te regarder comme un gars qui n’est jamais capable de s’amuser. On parle beaucoup de la nouvelle culture et de la nouvelle mentalité du CH dernièrement et ça rentre directement dans cet aspect-là.

Ce n’est pas parce qu’on fait une job sérieuse qu’on n’a pas le droit de s’amuser une fois de temps en temps! – Martin St-Louis

Et il a bien raison.

3. Le plus gros défi pour le groupe d’entraîneurs est de savoir comment bien enseigner.

Dans les faits, ce ne sont pas tous les joueurs qui apprennent de la même façon parce qu’ils ont tous des personnalités différentes. L’important est de trouver une façon de passer le message…

Et pour ce faire, les gars doivent respecter leurs différents coachs. Parce qu’il y a cet aspect-là, aussi.

Le parcours de Martin St-Louis fait de lui un exemple à suivre pour les jeunes et pour n’importe quel autre joueur du Canadien de Montréal. Par contre, ça ne veut pas dire qu’il doit se péter les bretelles dans la chambre parce que sinon, les gars ne l’écouteront pas.

4. Ahhhh, la fameuse situation des gardiens de but.

Il était évident qu’on allait lui demander ce qu’il pensait du dossier et la réponse qu’il a donnée est intéressante.

Martin St-Louis avoue qu’il ne sait pas comment il va dealer avec tout ça parce qu’il n’a jamais eu à le faire, autant comme entraîneur que comme joueur.

Jongler à trois gardiens, ce sera difficile… Et j’ai particulièrement hâte de voir quel sera son plan.

5. En parlant des jeunes joueurs, le pilote du CH soutient qu’ils ne doivent pas tout prendre pour acquis, sans quoi ils n’avanceront jamais.

Ça peut être facile, pour un jeune, de penser que tout est dans la poche parce qu’il a déjà joué un certain nombre de matchs dans la LNH… Mais ça ne marche pas de cette façon-là.

Les gars doivent toujours avoir le pied sur la pédale, et ça fait aussi partie de la nouvelle culture qu’on souhaite implanté au sein de l’organisation.

6. Depuis que St-Louis est derrière le banc du CH, Cole Caufield marque des buts à n’en plus finir.

Il a un peu comparé sa situation à celle de Steven Stamkos, à Tampa Bay. Lorsqu’il était joueur, St-Louis prenait le temps d’aider Stamkos à trouver des façons de marquer des buts en étant bien positionné sur la patinoire…

Et c’est ce qu’il souhaite apprendre au #22 du CH.

Ce n’est pas moi qui va apprendre à Cole Caufield comment lancer, mais je peux lui montrer où se placer pour qu’il l’utilise plus. – Martin St-Louis

7. En terminant…

La ligne de centre du Canadien est très bonne et le coach en est conscient. Il a tenu à rappeler l’importance de Jake Evans et de Christian Dvorak, qui ont un rôle plus silencieux dans sa formation…

Mais il a vraiment mis l’accent sur le progrès de Kirby Dach dans la dernière année. Il a vraiment pris un « step », comme l’a expliqué le coach.

Martin St-Louis comprend l’importance du hockey à Montréal parce qu’il a grandi en étant un partisan du Canadien. Il n’a pas peur d’en parler et il n’a pas peur de dire qu’il comprend la passion des partisans, parce qu’il l’a lui aussi.

PLUS DE NOUVELLES