Martin St-Louis est bien aimé des partisans montréalais.
Plus que j’y pense, je n’ai jamais entendu quelque chose de négatif sur le Québécois, mis à part qu’il était trop petit pour jouer dans la LNH.
On connaît tous la suite, avec ses multiples apparitions au Match des étoiles et son intronisation au Temple de la renommée.
Depuis son arrivée comme entraîneur-chef du Canadien de Montréal, il s’assure de plaire aux partisans avec une mentalité parfaite pour les jeunes joueurs.
St-Louis adore le hockey, peut-être même un peu trop.
MSL était de passage au 98.5 Sports à l’émission de Paul Arcand, Puisqu’il faut se lever.
Lorsque M. Arcand lui a posé la question à savoir à quelle fréquence il pense au hockey, Saint-Louis est parti à rire en racontant que ses enfants rient beaucoup de lui à cause de ça.
Dans sa vie de tous les jours, il y a toujours des références au hockey.
Vous pouvez écouter l’entièreté de l’entretien, juste ici.
Pour lui, conduire c’est du hockey.
« Il faut que tu comprennes la game en avant. Il faut que tu saches ce qui se passe en arrière et à quelle vitesse tu dois exécuter tes mouvements. » – Martin St-Louis
Durant l’entrevue, St-Louis a précisé que lors des points de presse, il ne s’adresse pas aux médias.
Il s’adresse plutôt aux partisans, car la communication avec ces derniers, c’est très important pour lui. Il prend ça au sérieux.
Paul Arcand lui a ensuite demandé ce qui l’a poussé à accepter l’offre d’entraîneur-chef du Tricolore.
« Si mes enfants étaient plus jeunes, je n’aurais pas dit oui. C’était le bon moment et aussi c’est le Canadien de Montréal. J’ai grandi ici et de plus, le hockey c’est ma passion. » – Martin St-Louis
MSL a d’ailleurs mentionné que le travail, c’est très important. Selon lui, rien n’arrive avec la chance et sans travail, on n’arrive à rien, ou presque.
C’est en effet un très bon slogan et ça incite les jeunes à vouloir persévérer davantage.
Quelques entraineurs tuent la passion de certains joueurs en étant trop stricts. Le mélange du faible temps de glace et le manque de communication entre les deux clans poussent certains joueurs à décrocher du hockey.
La communication est très importante pour lui et ça amène beaucoup de positivisme.
MSL a d’ailleurs dit que ses parents l’ont toujours élevé avec une attitude positive. Il n’y a jamais de problème, mais toujours des solutions.
Ça me fait penser à une citation de Bob Marley :
« S’il y a un problème, c’est qu’il y a une solution. S’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème. » – Bob Marley
Un peu plus tard, la fameuse métaphore de St-Louis avec les chaises est revenue.
La chaise est visiblement un objet très inspirant pour l’entraîneur Martin St-Louis 😅 https://t.co/aW1D3UXqHC
— LNH (@LNH_FR) September 20, 2023
Durant toute sa carrière, il a toujours été un joueur très offensif.
Lorsqu’il est arrivé dans la LNH, il jouait sur un quatrième trio et il a dû remplir un rôle bien différent de ce qu’il était habitué.
« Sur la quatrième ligne, tu dois apprendre à tuer des punitions, à jouer défensivement. Il faut que tu montres ta valeur, sans marquer des buts. Les buts c’est juste de l’extra. » – Martin St-Louis
S’il avait eu une attitude négative, parce qu’il n’était pas sur l’avantage numérique et qu’il n’avait pas beaucoup de temps de jeu, St-Louis n’aurait jamais percé dans la LNH.
La métaphore avec les chaises s’applique bien ici, car MSL a rempli un rôle de cette dite-chaise, il a persévéré et a pu prendre des meilleures chaises au fil de sa carrière.
En fin d’entrevue, M. Arcand lui a demandé s’il cuisine.
En réponse, à la fin de la 16ᵉ minute, St-Louis a dit qu’il savait cuisiner, mais qu’il était très gâté avec déjeuners et dîners fournis.
Pour le souper, plutôt que de manger seule, chose qu’il déteste, St-Louis préfère aller manger avec Kent Hughes ou Jeff Gorton.
Je vous invite à écouter l’entrevue complète. Ça en vaut la peine.