Martin St-Louis compare Evgenii Dadonov à… Dennis Rodman

Evgenii Dadonov s’est amené à Montréal cet été dans la transaction qui a envoyé Shea Weber à Vegas. On parle d’un joueur qui a quitté la KHL en 2017 afin de rejoindre les Panthers de la Floride, équipe qui l’a repêché en 2007.

Le Russe avait d’ailleurs disputé quelques matchs dans la LNH avec les Panthers au début de la vingtaine, mais a décidé de retourner à la maison en 2012 puisqu’il n’était pas capable de cimenter sa place dans l’alignement floridien.

Bref.

  • 65 points (28 buts) en 74 matchs.
  • 70 points (28 buts) en 82 matchs.

Ça, ce sont ses récoltes à ses deux premières saisons en Floride après être revenu de la Russie. On s’entend que ce n’est pas mauvais… Vraiment pas, même.

Mais, depuis, c’est plus difficile pour le vétéran. Il a signé à Ottawa en octobre 2020 et la saison qu’il a disputée dans la capitale en a déçu plus qu’un… après avoir terminé l’année avec 13 buts et 20 points en 55 matchs.

À Vegas, l’an dernier, ça s’est (un peu) mieux passé. Il a scoré une vingtaine de buts et a récolté 43 points en 78 joutes. Ce ne sont que des statistiques, après tout.

Rappelons d’ailleurs qu’il avait été échangé à Anaheim, mais qu’il avait refuser de lever sa clause de non-échange pour aller jouer là-bas.

Oui, elles nous donnent une idée sur le joueur, mais il y a bien plus que ça pour déterminer la nature d’un talent en particulier. Et du talent, Dadonov en a beaucoup.

Martin St-Louis semble l’aimer jusqu’à maintenant, d’ailleurs.

Non. Je répète.

Martin St-Louis semble l’adorer jusqu’à maintenant.

L’entraîneur-chef du CH y est allé d’une métaphore un peu farfelue en lien avec son joueur… et l’a comparé à Dennis Rodman.

Oui, vous avez bien lu.

Je ne sais pas si vous le connaissez, Dennis Rodman, mais j’adore le lien créé par St-Louis entre l’ancien joueur de basket et l’actuel joueur de hockey.

Dennis Rodman était le meilleur joueur de la NBA en termes de rebond. Il était toujours placé au bon moment lorsque le temps était venu, ce qui lui donnait régulièrement l’occasion d’attraper la boule pour aider son équipe, que ce soit en défensive ou en attaque. Il était excellent dans les espaces restreints.

En attaque, il permettait à sa formation de garder le ballon et de continuer à bourdonner.

En défense, il permettait à sa formation de reprendre le ballon afin d’aller attaquer.

Vous comprendrez donc que Dennis Rodman a été l’une des raisons qui s’est caché derrière les succès connus par les Pistons de Détroit et les Bulls de Chicago, deux équipes avec lesquelles il a remporté le championnat de la NBA.

Comment ça se traduit, sur la glace? C’est assez simple. Le joueur pivot en avantage numérique est positionné dans l’enclave et doit souvent décocher sans avertissement, ou sans énormément d’espace. C’est de là, qu’elle vient, la comparaison entre les deux gars.

On s’entend : Dadonov ne sera probablement pas celui qui mènera son équipe en séries ou celui qui jouera constamment à la vedette.

Mais, il pourrait devenir un héros obscur pour le CH s’il trouve ses repères et qu’il produit comme il est capable de le faire. Un peu comme Dennis Rodman, donc.

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