Martin St-Louis : « Donne-moi une chance et je vais te montrer ce que je sais faire »

Martin St-Louis a été présenté aux médias de Montréal pour la première fois en tant qu’entraîneur (par intérim) du Canadien de Montréal. Tout le monde avait bien hâte de voir ce qu’il avait dans le corps comme entraîneur comme on ne le connait pas.

On l’a senti en pleine confiance. Il était prêt à se présenter devant les médias pour se présenter parce que, dans les faits, il fallait qu’il le soit en raison de son manque d’expérience.

Mais comme on le sait, St-Louis arrive dans un contexte où la victoire n’est pas importante : il faut motiver les gars.

Et si les gens ne croient pas en lui? Il est habitué de travailler pour prouver aux gens qu’il a sa place… et c’est l’essence de son propos : donne-moi une chance et je vais te montrer ce que je sais faire.

Il n’a pas pensé plus loin pour le poste de façon intérimaire. Il a simplement sauté sur l’occasion pour coacher le Canadien et il veut rester pour longtemps.

C’est bon signe, ça, même si son rôle dans le futur est encore nébuleux en raison de son court contrat.

Son expérience lui servira parce qu’il sait comment agir dans la chambre, sur le banc et sur la glace. Il a été un gars à cheval entre la LNH et la LAH, un gars de quatrième ligne, une superstar, etc.

Il sait donc ce que tout le monde vit en ce moment. Cela va lui servir.

Et surtout, on parle du Canadien de Montréal. Il sait qu’être l’entraîneur du Canadien est un honneur et il veut le faire puisque ça fait une dizaine d’années qu’il se prépare pour devenir un entraîneur dans la LNH.

Ce n’est pas une décision prise sur le fly, donc.

Il a aussi tenu à remercier sa femme pour lui avoir laissé l’opportunité de prendre la job à Montréal après avoir eu une si longue carrière dans la LNH.

D’ailleurs, tout comme Kent Hughes, ses enfants resteront aux États-Unis. La différence entre les deux? La femme de Hughes est à Montréal, mais pas celle de St-Louis.

St-Louis sait que son expérience est limitée, mais il ne se prend pas au sérieux. Je dis ça dans le bon sens du terme, évidemment.

Et il le sait. Il a fait des blagues sur le fait qu’il était un entraîneur de pee-wee et que les gars avaient du plaisir dans le pee-wee. Il adore la pression (la sienne et celle des autres) et il va l’utiliser.

Plusieurs gars ont douté de St-Louis dans sa carrière et cela va continuer. Il le sait et il est équipé pour passer au travers de ça parce qu’il se prépare depuis longtemps en écoutant constamment du hockey dans la vie.

Il veut que les joueurs jouent sans trop penser, jouent librement. Il parle de « concept » et non pas de système de jeu.

Il parle beaucoup de travailler avec des jeunes de 18-25 ans. Clairement, il sait qu’une reconstruction/retool attend le CH.

J’ai beaucoup aimé la première impression de Martin St-Louis. Il était en pleine confiance et cela va se sentir chez les gars dans sa chambre des joueurs. Donnons la chance au coureur.

Prolongation

– Sa mère serait très fière de lui, évidemment.

– Les adjoints sont là pour rester d’ici la fin de la saison. Luke Richardson est d’ailleurs un ancien coéquipier de St-Louis.

– Qui de mieux pour aider Cole Caufield?

– Il a déjà eu une bonne première impression.

– Siri, qu’est-ce qu’un meneur?

– Clairement.

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