Martin St-Louis et Jean-François Houle auront un style de jeu plus semblable cette saison

Les jeunes joueurs du CH auront un gros défi de groupe, soit celui de relancer le CH.

Mais au plan individuel, les jeunes auront aussi le défi de faire leur place au soleil. Comme le mentionne Mathias Brunet, il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus puisque le CH n’a pas 50 places à offrir non plus.

C’est particulièrement vrai à la défense. Après tout, normalement, un club n’habille que six gars par soir et là-dessus, ça prend un certain nombre de vétérans dans l’alignement.

Il faut les entourer, ces jeunes-là.

Les jeunes ont donc un nombre limité de places et ils devront travailler fort pour mériter du temps de jeu en haut. Que ce soit les gros noms habituels (Kaiden Guhle, Jordan Harris et Justin Barron) ou les autres espoirs, il y aura des luttes à l’interne.

Et le but du CH sera de s’assurer d’avoir le meilleur bassin possible.

Cette année, ce sera particulièrement un gros défi puisque le CH n’a pas de vrai gros défenseur de premier plan dans son alignement, ce qui va mettre de la pression, par défaut, sur les jeunes. Parfois, ce sera trop et un séjour à Laval sera nécessaire.

Et ça tombe bien puisque Martin St-Louis, qui a sa manière de voir les choses concernant le développement des jeunes, a eu la chance d’échanger à ce sujet avec Jean-François Houle, coach du Rocket.

Résultat? Comme on l’apprend dans cet article de The Athletic, signé par Arpon Basu, St-Louis et Houle ont eu le temps, cet été, de faire ce qui n’a pas été fait en cours de saison l’an passé : établir une ligne directrice entre Laval et Montréal.

Évidemment, quand il y a un changement d’entraîneur en cours de saison, jaser avec l’entraîneur en bas n’est pas la priorité du nouveau coach.

Il sera donc plus simple, pour les jeunes, de jouer dans les deux systèmes puisqu’il y aura des similitudes.

Houle et Dominique Ducharme avaient sans aucun doute établi un plan similaire l’été passé, mais avec le changement derrière le banc du CH en février dernier, le plan de match a changé à Montréal.

En fait, même la mentalité du club (développer en premier) a changé depuis ce temps-là.

Dans les derniers mois, les deux personnels d’entraîneurs ont jasé pour s’assurer qu’à Laval, les jeunes soient préparés de manière à ce qu’ils aient du succès une fois à Montréal.

On va essayer de simuler ce qu’ils font pour que ce soit plus facile pour les joueurs lorsqu’ils sont rappelés, pour que ce soit homogène et que ce soit plus facile pour eux [les jeunes] de jouer en haut. – Jean-François Houle

Présentement, l’emphase est sur le développement des jeunes, et ce, autant à Montréal qu’à Laval. Avoir un plan de match similaire va aider à ne pas mêler les gars, ce qui est une bonne chose.

Et si on regarde ce qui s’est passé l’an dernier avec le Rocket, où des joueurs de la LAH ont bien fait à Montréal, le développement ne devrait pas exactement être un problème au bout de la ligne orange.

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