Depuis quelques rencontres, tout se déroule à merveille pour Montréal. Certains donnent le mérite aux recrues, d’autres, au duo des gardiens de but. Il ne faut toutefois pas oublier le travail de Martin St-Louis derrière le banc du CH. Depuis son arrivée en poste, tout se passe comme prévu, si ce n’est pas mieux. Il fait paraitre son équipe, qui devait se battre dans le Derby Connor Bedard, comme une formation qui se bat pour les séries.
Toutes ces prouesses pourraient permettre à l’entraineur-chef du Canadien de se mériter le plus grand honneur pour son poste : le trophée Jack Adams. C’est ce que croit l’ancien entraîneur de la LNH, Bob Hartley. Il a dévoilé cette idée, jeudi matin, de passage à l’émission du matin de Jean-Charles Lajoie au BPM Sports.
« Je sais qu’on est même pas au quart de piste encore, mais va falloir commencer à penser à Martin St-Louis comme entraîneur de l’année. Le Canadien c’est l’électrochoc de la ligue nationale en ce moment. » – Bob Hartley sur les ondes du BPM Sports
Ça peut sembler intense, mais Martin St-Louis fait tout de même un excellent travail avec une équipe qui devait se morfondre au fond du classement cette année. Quand Hartley décrit le CH comme «l’électrochoc de la ligue nationale», il n’a pas tort. La formation montréalaise n’est qu’à deux petits points d’une place en séries, dans une association Est remplie d’équipes de talent.
Le problème, c’est que le Canadien ne devrait pas faire les séries, ce qui joue un rôle très important dans l’attribution du trophée Jack Adams. Les entraîneurs qui ont remplacé l’ancien en pleine saison qui ont gagné l’honneur ont réussi à envoyer leurs équipes en séries.
Ça pourrait être le seul hic dans cette histoire, parce que faire aussi bien, avec des jeunes joueurs et des recrues, c’est remarquable. Trois défenseurs recrues dans ton top-6 en Harris, Guhle, et Xhekaj, ça pourrait ralentir n’importe quelle équipe, mais ce n’est pas le cas à Montréal. Le premier trio est composé de trois joueurs de 23 ans et moins, mais est un des meilleurs de la LNH à 5 contre 5.
Il n’y a que du bien à dire de Martin St-Louis en ce moment. Reste à se dire s’il sera capable de poursuivre la tendance sur 82 rencontres de saisons régulière.