Les statistiques avancées n’ont pas toujours été un domaine important à Montréal.
Heureusement, avec l’arrivée de Jeff Gorton et Christopher Boucher, notamment, cet aspect du jeu est devenu de plus en plus important, si bien que l’équipe se situe bien parmi les autres du circuit Bettman.
Si les stats avancées ne font pas l’unanimité, elles sont très fréquemment utilisées par les journalistes pour démontrer les atouts d’un joueur. Mais ces stats sont surtout utilisées par les équipes. C’est le cas du Canadien, qui les utilise pour les entraînements.
Comme il est indiqué dans un texte d’Arpon Basu sur The Athletic, Martin St-Louis a ces chiffres à cœur pour déterminer s’il fatigue trop ses gars ou non.
The Canadiens weekly notebook is out! On Mike Matheson’s elusiveness, Lane Hutson’s improved defensive game and two items on Martin St. Louis’ practices in the final notebook of 2023. Happy holidays! https://t.co/X1xmsgNVsT
— Arpon Basu (@ArponBasu) December 26, 2023
L’entraîneur n’a donc pas besoin de se fier à seulement sa vision subjective, mais peut aussi se baser sur des faits.
Assis au banc de l’équipe lors de la plupart des entraînements du club, Adam Douglas, le directeur des performances et de la science du sport, a accès à des statistiques qui surveillent le rendement physique des gars. Ce rendement est nécessaire pour déterminer si les joueurs ont un niveau de fatigue élevé ou faible.
Durant un entraînement matinal ou la veille d’un match, ce rendement est très utile parce qu’évidemment, on ne veut pas que les athlètes soient trop brûlés en vue de leur prochain match.
À noter que MSL utilise également ces statistiques pour construire ses pratiques. Il est donc pleinement conscient de l’intensité énergétique requise par un certain exercice. Cette technologie aurait été utile à mes coachs, lorsque j’étais plus jeune…
Ainsi, elles servent à modifier des pratiques sur le coup, mais aussi à les planifier. On est loin des années où les statistiques avancées étaient mal vues par les entraîneurs plus expérimentés, surtout. Après tout, il s’agit d’une relativement nouvelle technologie et c’est normal qu’elle puisse faire peur.
Mais St-Louis n’est pas un entraîneur de la vieille école et les statistiques avancées font partie de sa vie quotidienne. Il en fait bon escient et au final, c’est cela l’important. La technologie est présente pour aider, pas pour nuire.
C’est une bonne nouvelle que le CH soit finalement arrivé en 2023 (bientôt 2024) à ce niveau.