Mathias Brunet ne croit plus en Jonathan Drouin (ni en Max Domi)

Depuis le début des séries éliminatoires, Jonathan Drouin ne livre pas exactement la marchandise. Le #92 du Canadien a connu de bons moments (notamment lors du match #3 contre les Penguins), mais on ne peut pas dire qu’il se veut indispensable présentement. Indiscipliné et peu opportuniste, son cas a déjà été analysé en profondeur.

Aux yeux de Mathias Brunet, il semble de plus en plus évident que Jonathan Drouin n’est pas le joueur qu’on espérait lorsqu’il est arrivé en ville contre les services de Mikhail Sergachev.

Et il est important de souligner que le journaliste de La Presse ne se base pas seulement sur le dernier match. À ses yeux, c’est simplement le constat du progrès – ou de la non-progression – de l’attaquant.

C’est la même chose pour Max Domi, un gars qu’il ne voit pas dans sa soupe.

Attention : ce n’est pas une question de les détester. Seulement, à juste titre, Brunet mentionne que ce n’est pas autour de ces gars-là qu’il faut bâtir le club. Ils sont des compléments, mais pas les pièces maîtresses.

Et la bonne nouvelle, c’est que ces gars-là sont déjà dans l’organisation… et ils produisent en séries.

Pas besoin de vous mentionner que je parle de Jesperi Kotkaniemi et de Nick Suzuki, right?

Ce sont des gars qui s’attirent les éloges de tous.

De voir les jeunes performer, ça donne espoir dans l’optique où les Domi et Drouin de ce monde doivent rester des compléments et ne plus espérer leur éclosion, mais aussi dans l’optique où la ligne de centre du Canadien ne fait finalement plus pitié.

Elle donne espoir pour le futur, en fait.

Que faire des deux jeunes vétérans, donc? Oui, il faudra les utiliser dans un rôle différent. Et pour ce qui est des séries, ce n’est pas un problème.

Mais par la suite? Voudront-ils rester? Et si oui, le Canadien peut-il les payer à un juste prix pour ce qu’ils peuvent/doivent apporter?

Et si ce n’est pas le cas, est-ce que de les échanger à une bonne valeur marchande pour le club est réaliste?

Mathias Brunet, qui voulait les voir jouer ensemble quand Claude Julien allait faire une refonte de ses trios, a raison. Totalement.

Et c’est ça, le problème : cette vérité complique la suite des choses pour Marc Bergevin. Après tout, aucun scénario discuté dans le texte n’est optimal pour le Canadien.

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