Matt Duchene est passé à un doigt de ne plus pouvoir jouer dans la LNH

Normalement, j’aime imager mes propos. Ça donne de la substance et de la viande autour de l’os. Mais dans le cas présent, c’est littéralement un doigt qui aurait pu empêcher Matt Duchene de rejouer à nouveau dans la LNH.

Pour ceux qui n’ont pas la référence, le 26 mars dernier, Duchene s’est retrouvé dans le chemin d’un tir de son coéquipier Dante Fabbro et la rondelle l’a atteint directement à un doigt. Un peu à côté et il n’aurait peut-être jamais été atteint par le projectile.

Voyez pas vous-mêmes.

@br_openice Duchene lost part of his finger blocking a shot 😳 #nhl #hockeyplayer #highlights ♬ original sound – BR_OpenIce

Le pire, c’est que ça n’a pas l’air de faire si mal que ça et effectivement, avec l’adrénaline du moment, Duchene a révélé que ce n’était pas ce qu’il avait ressenti de plus intense de ce côté. Il est d’ailleurs revenu sur la séquence et sur l’impact majeur que ça aurait pu avoir sur sa carrière lors d’une entrevue avec The Hockey News.

« Honnêtement, ça n’a pas fait aussi mal que les fois précédentes, mais je me sentais bizarre. J’ai enlevé mon gant, j’ai regardé mon doigt et ce fut la dernière fois que je l’ai vu. » – Matt Duchene

Il raconte que sur le coup, il pensait que son doigt avait été simplement écrasé et que tout était encore en place. Le personnel médical s’est rapidement rendu compte qu’en plus du bout qui pendait, il manquait un bout quelque part. C’est à ce moment que le médecin qui l’a pris en charge lui a demandé s’il avait son gant avec lui pour vérifier si le morceau manquant y était. D’une certaine façon, le doc avait absolument besoin de ce morceau pour pouvoir le rafistoler l’attaquant adéquatement et lui offrir une chance de pouvoir revenir au jeu éventuellement.

Heureusement pour lui, le bout de doigt s’y trouvait bel et bien et il a pu être opéré deux fois pour un résultat plutôt satisfaisant dans les circonstances grâce à une vis qui devrait lui permettre une bonne guérison.

Le plus drôle dans tout ça, c’est que l’ancien de l’Avalanche et des Sénateurs mentionne que ce qu’il a trouvé le plus difficile dans cette mésaventure, c’est de ne pas avoir pu aider ses coéquipiers à lutter jusqu’à la fin pour entrer en séries.

Je vous le dis, les joueurs de hockey sont des bibittes bizarres!

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