Matt Murray ne prend pas le Canadien de Claude Julien trop à la légère

S’il y a bien quelqu’un qui sait comment gagner, c’est Matt Murray. Le cerbère avait, après une saison complète dans la LNH, deux Coupes Stanley derrière la cravate. Pas vilain, on s’entend.

Malgré tout, le remplaçant de Marc-André Fleury à Pittsburgh n’est pas le plus apprécié. Il se fait lancer des tomates par les partisans de la place tous les jours, ce qui fait en sorte que son temps là-bas est fort probablement compté.

Mais cela ne l’empêchera pas d’être le gardien #1 des siens en séries. Selon ce qu’on raconte, c’est lui qui devrait obtenir le filet contre le CH lors du lancement des hostilités. Pour débuter, du moins.

C’est ce qui fait en sorte que le cerbère se pratique en conséquence. Tranquillement, il reprend le rythme afin de s’assurer de pouvoir battre le CH.

Il est intéressant de noter que le gardien ne sous-estime pas le Canadien (publiquement, du moins). Il sait que ce sera un bon défi en raison des qualités de l’équipe.

C’est une bonne équipe. Ils sont rapides. Ils ont un bon entraîneur. Ils sont organisés. Ils ont plusieurs bons joueurs et ils jouent de la bonne façon. Toute notre attention est dirigée sur cette série. – Matt Murray

Il y a des aspects qui reviennent souvent, notamment les joueurs et la rapidité.

Mais l’entraîneur? C’est plus rare. Combien de fois avez-vous entendu un joueur parler ouvertement de Julien comme un désavantage quand vient le temps d’affronter le Canadien?

Pas si souvent.

Claude Julien, c’est un visage polarisant à Montréal. Reconnu pour sa Coupe Stanley en 2011 et pour les vilaines années du CH depuis qu’il est à la barre du Canadien, son héritage n’est pas clair.

Son retour, confirmé il y a quelques mois, n’avait pas fait l’unanimité.

Sans avantage de la patinoire (au niveau des partisans), est-ce que Claude Julien arrivera à faire des miracles? Son poste n’est pas en jeu à court terrme, mais il aurait avantage à se mettre à gagner, quand même.

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