Le défenseur Mattias Norlinder est un espoir polarisant. Certains voient en lui la prochaine merveille de la brigade défensive du Canadien tandis qu’un gars comme Simon Boisvert le voit comme – et je cite – « un espoir monté en épingle par la machine marketing du Canadien ».
Rien de moins.
Dans les faits, comme dans à peu près tout, la vérité se trouve sans doute entre les deux. Il a le potentiel de s’établir à Montréal comme un bon défenseur fiable parmi cette marre de jeunes talents émergents.
Mais pour quand? Ce ne sera pas avant 2022, selon les propos du principal intéressé qui ont été rapportés par Nicolas Cloutier, de TVA Sports.
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— TVASports (@TVASports) January 26, 2021
La réponse est logique puisque Norlinder en est à la première année d’un contrat de deux ans en Suède (Frolunda), qui prendra fin à la conclusion de la saison 2021-2022. Il a affirmé n’avoir aucune intention de briser son entente afin de débarquer à Laval ou Montréal.
Il va donc continuer d’apprendre là-bas et de se développer avec de grosses minutes de jeu. Et ça, ce n’est jamais une mauvaise nouvelle.
L’avantage, comme le souligne Nicolas Cloutier, c’est qu’il est en mesure de jouer à droite. Et comme le Canadien a plusieurs espoirs gauchers (Kaiden Guhle, Jordan Harris, Jayden Struble) et que les espoirs droitiers sont plus rares, il est bien de voir qu’il pourra combler un trou.
À court terme, s’il ne veut pas passer par Laval et jouer pour un club de séries, sa meilleure chance est peut-être d’arriver prêt à prendre les minutes derrière Shea Weber et Jeff Petry, en espérant qu’Alex Romanov soit de retour à gauche sur le top-4.
Aussi bien être prêt pour le défi, n’est-ce pas?