Mavrik Bourque veut jouer comme Brayden Point et Nick Suzuki

Depuis maintenant deux semaines, mon collègue François-Xavier Bénard et moi avons la chance d’animer l’émission Le Club École sur les ondes du 91.9 Sports – une émission de la relève durant laquelle on donne une voix aux jeunes du monde du sport.

À l’approche du repêchage, notre focus est dirigé vers les jeunes québécois qui seront éligibles. Nous avions jusqu’à présent discuté avec Thomas Bordeleau et Hendrix Lapierre, et c’était aujourd’hui au tour de Mavrik Bourque d’être de passage à l’émission.

L’attaquant des Cataractes, qui est projeté en deuxième portion de première ronde, s’est dit très excité par l’encan qui approche à grands pas. Lorsqu’il n’y avait pas de date définie, il n’était pas trop dans le vibe… Mais là, ça s’en vient, et il a hâte d’être repêché par une équipe de la LNH.

Durant son entretien, j’ai questionné Mavrik par rapport à son style de jeu. Il a mentionné que Brayden Point était un joueur qu’il étudiait énormément pour façonner son jeu :

« Comment Brayden Point a joué dans le junior et ce qu’il réussit à faire aujourd’hui, c’est un exemple à suivre pour modeler mon jeu. J’essaie souvent de regarder Nick Suzuki puisque c’est un joueur très intelligent. Ce sont deux joueurs que je regarde pour essayer de prendre de l’information et essayer d’amener ma game à un autre niveau. »

Mavrik se décrit comme un joueur très intelligent, mais il est très conscient de ce qu’il a à améliorer pour être un meilleur joueur chez les professionnels.

« Je dois continuer de travailler sur mon patin. Depuis deux ans, je l’ai amélioré, mais je dois être plus rapide et plus fort physiquement. »

A-t-il parlé au Canadien? Oui.

En anglais! 

Le Québécois a mentionné que l’entretien s’est bien passé, mais qu’il ne pouvait pas s’exprimer avec autant de facilité en anglais que dans sa langue natale. Même si le Canadien est un club francophone, les espoirs discutent avec les dirigeants en anglais – car évidemment, plusieurs adjoints de Marc Bergevin sont anglophones.

Il y a toutefois quelque chose d’ironique dans le fait de voir un joueur francophone ne pas pouvoir s’exprimer à 100%… avec un club francophone.

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