Max Pacioretty décrit Marc Bergevin comme une personne passionnée

qui est d’ailleurs toujours en contact avec Michel TherrienBien qu’il parut souvent comme un homme froid lors de conférences de presse et d’entrevues, on sait que Marc Bergevin était investi lorsqu’il était le directeur général du Canadien.

On en a eu la preuve à maintes reprises lors des séries en 2021, alors que l’ancien défenseur s’est montré émotif lors du parcours magique du Tricolore.

Il était un boss qui avait un profond attachement envers ses employés et c’est une qualité qu’on ne pourra jamais lui enlever.

Lors de son récent passage sur le Raw Knuckles Podcast de Chris Nilan, Max Pacioretty, qui est d’ailleurs toujours en contact avec Michel Therrien, témoigné de ce trait de l’ancien DG:

Quand Bergevin est arrivé à Montréal, tout le monde a été attiré par sa passion. C’était une personne fougueuse qui était très émotive. On l’a vu pleurer plusieurs fois, comme on l’a vu frénétique plein de fois aussi.

Il est clair que cette fougue décrite par l’attaquant a aussi eu un impact sur la glace. À son arrivée à Montréal, Bergevin n’avait pas bâti l’équipe la plus talentueuse, mais c’était un groupe de joueurs qui performaient avec énormément de passion et d’énergie.

Oui, l’équipe était menée par des vedettes comme Pacioretty, Subban, Price et Markov. Mais ce sont aussi les Gallagher, Weise et Bouillon de ce monde, des joueurs qui n’étaient pas les plus talentueux, mais qui se donnaient tous les soirs, qui ont permis à l’équipe d’avoir autant de succès.

Cependant, Bergevin était un homme tellement passionné et «en amour» avec ses joueurs, que certains pensent que cela a joué contre lui.

Nilan est de ceux qui adhèrent à cette théorie:

J’ai toujours eu l’impression que Bergevin avait tellement peur que ses joueurs aient à être à la hauteur des grands de l’organisation, qu’il essayait un peu trop de les protéger.

Ceci est quelque chose qui est souvent reproché à l’ancien DG du CH. Sous sa gouverne, on sentait une certaine distance entre les joueurs, et les médias et les partisans. Les entrevues et apparitions publiques étaient peu fréquentes et les joueurs avaient peu d’occasions de montrer leur personnalité.

De plus, on sentait que l’organisation avait pris une certaine distance avec ses anciens.

Toutefois, depuis l’arrivée de Gorton, Hughes et Machabée, les choses changent lentement et une ère d’ouverture semble être en train de s’installer.

À la fin de son règne, cet engagement de Bergevin envers les joueurs qu’il affectionnait s’est aussi traduit par une mauvaise gestion des contrats. Alors qu’à son entrée en poste, il était reconnu comme un fin négociateur (six ans pour un total de 39 millions $ à Price, six ans et 27 millions $ à Pacioretty et six ans 22.5 millions $ à Gallagher), la situation s’est gâtée par la suite.

Possiblement aveuglé par le désir de gagner et son attachement pour certains de ses employés, d’horribles contrats ont été donnés.

Aujourd’hui, ce sont les nouveaux contrats donnés à Price (huit ans et 84 millions $) et Gallagher (six ans et 39 millions $) qui menottent l’organisation.

Son pari a failli lui rapporter gros en finale en 2021, mais malheureusement, le Lightning est trop puissant.

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