Ouais, pis?
Max Pacioretty ne possède pas de clause de non-échange. Le Canadien peut bien l’envoyer où il le désire, non?
Oui, mais ce n’est pas à son avantage. Il faut savoir que Pacioretty détient deux valeurs sur le marché des transactions. La première s’apparente à celle d’un joueur de location, puisqu’il peut atteindre l’autonomie complète d’ici moins de 12 mois…
L’autre est beaucoup plus emballante. Une équipe pourrait payer le plein prix en parvenant à convaincre Pacioretty de s’entendre à long terme avec elle avant la transaction.
Si le franc-tireur est échangé à Buffalo, cette option ne pourra visiblement pas être utilisée.
https://twitter.com/25stanley/status/1014903634365165569
Elliotte Friedman croit que l’Américain ne souhaite pas évoluer au sein des Sabres. Conséquemment, il ne serait pas intéressé à discuter d’une prolongation de contrat avec ceux-ci…
Jouer à la gauche de Jack Eichel, il me semble que ce n’est pas si pire, non?
On doute donc qu’une transaction soit possible avec les Sabres, qui ne visent pas les grands honneurs à court terme, tablant plutôt sur l’ascension de leurs jeunes prodiges.
Une fenêtre de négociation trop courte
Par ailleurs, Friedman est revenu sur la transaction avortée entre les Kings et le CH impliquant Pacioretty…
Apparemment, l’entente aurait été complétée le jeudi soir, 24h avant l’encan. Puisque le choix des Kings en faisait partie, Pacioretty devait faire vite pour négocier une nouvelle entente avec Rob Blake, sans quoi l’accord n’était pas valable.
Max Pacioretty n’a pas apprécié la situation, jugeant que définir son avenir dans l’espace d’une journée n’était pas raisonnable. C’est une des raisons pour lesquelles il ne s’est pas entendu avec les Kings de Los Angeles.
On le comprend. Avoir une famille vient avec des enjeux importants. Prendre la décision d’une vie ne se fait pas en 24h…