Récemment, Alex Galchenyuk a signé ce qui a de plus en plus l’air d’un contrat de la dernière chance avec les Sénateurs d’Ottawa. Il s’agit d’un contrat qui a un potentiel de coup de circuit pour les Sens, mais qui est sans risque si jamais Galchenyuk demeurait le même joueur qu’avant.
La question, c’est de savoir comment le troisième choix de l’encan 2012, qui a fait sa place à Montréal à 18 ans sans avoir joué (ou presque) à son année de repêchage, a pu tomber aussi bas.
Poser la question, c’est aussi y répondre. À Montréal, on sait que ses problèmes hors glace (on va laisser ça ainsi) sont à la base de son insuccès. S’il avait été ne serait-ce qu’un brin plus discipliné, il serait peut-être encore en ville.
Et surtout, il aurait un plus gros contrat en poche.
Selon Maxim Lapierre, de La Poche Bleue, ce qui n’aide pas le cas de Galchenyuk se situe aussi sur la patinoire. On ne semble pas vraiment en parler, mais il est vrai que le joueur de centre (ou l’ailier, selon votre version de l’histoire) est un patineur peu rapide.
C’est ce dont il a parlé avec JiC hier soir.
À VOIR | @Lappy14 y est allé d’une observation intéressante après avoir analysé des vidéos de Galchenyuk 👀 https://t.co/aiZ0c6bwwR
— JiC TVA Sports (@jic_tvasports) October 29, 2020
C’est vrai. Aussi énigmatique soit-il hors de la glace, on oublie parfois de mentionner qu’en action, il n’est pas le plus rapide des hommes. Et dans une ligue de plus en plus rapide, ça ne pardonne pas.
Lapierre y est donc allé avec une comparaison logique, soit celle de Tyler Toffoli. Le nouveau venu du CH n’est pas le joueur le plus rapide du lot, mais il s’aide.
Comment? En étant un bon coéquipier. En achetant le plan de match de son entraîneur. En se plaçant bien sur la glace. En se tenant en forme. En n’ayant rien à se reprocher, comme l’a dit Antoine Roussel récemment.
D’ailleurs, en parlant de Lapierre, voici un intéressant texte concernant sa vie en Allemagne en temps de pandémie.
Comme en zone rouge | La 2e vague de la pandémie frappe fort en Allemagne. Maxim Lapierre en témoigne.
«On a trois enfants, alors on veut s’assurer qu’il ne leur arrive rien. Depuis qu’on est arrivés, on n’est pas sortis une seule fois au restaurant.»https://t.co/vXt1gPa4WV— Jonathan Bernier (@JBernierJDM) October 30, 2020
Est-ce que cette dernière chance sera vaine? Est-ce que Galchenyuk fera un Anthony Duclair de lui-même afin de se relancer à Ottawa?
À lui de nous prouver que nous avons tort de penser qu’il s’agit de son dernier contrat dans la LNH.