Avant de commencer, non je ne compare pas Cole Caufield à Sidney Crosby. Ce n’est pas le but de l’exercice et ce n’était pas non plus l’intention de Maxime Talbot lorsqu’il a fait la comparaison des deux duos. Son point, et il est excellent, est l’apport plus que positif que peut amener un vétéran pour un jeune joueur.
Corey Perry, mentor pour Cole Caufieldhttps://t.co/6fP6eGy4wq
— Hockey 360 (@hockey360) June 23, 2021
Lorsqu’il était arrivé à Pittsburgh, Bill Guerin avait enlevé une tonne de pression de sur les épaules de Sid the Kid. Non pas parce qu’il devenait la vedette offensive de l’équipe, mais parce qu’il pouvait conseiller Crosby, peu importe la situation qui se présentait à lui. À ce moment, Guerin avait tout vécu dans la Ligue nationale.
Et c’est la même chose avec Corey Perry.
Le but de Marc Bergevin en amenant des Perry et des Eric Staal n’était pas de les voir remplir le filet. Ils ne sont plus en mesure de le faire comme auparavant et tout le monde le sait. Il voulait simplement amener des mentors pour ses jeunes joueurs.
Parce que oui, le Canadien est une jeune équipe.
Les Suzuki, Kotkaniemi, et maintenant Caufield n’avaient jamais vécu de longues présences en séries éliminatoires. Ils ne savaient pas ce que ça prend pour se rendre loin dans la grande ligue.
Et c’est normal.
D’où l’importance de bien les entourer avec des vétérans qui sont déjà passés par là.
Et oui, une fois de temps en temps, le bon vieux vétéran va avoir un regain de vie et faire un jeu sensationnel, comme l’a fait Perry sur le but de Caufield lors du dernier match.
C’était la même chose avec les Penguins en 2009. Crosby était déjà une vedette, mais il avait besoin de quelqu’un pour répondre à ses questions. C’est pourquoi ils avaient fait l’acquisition de Guerin et que ce dernier, sans être exceptionnel lors des séries éliminatoires, avait grandement contribué à la conquête de la Coupe Stanley.
Prolongation
Ce n’est pas que Corey Perry qui semble adorer le jeu de Cole Caufield. Plus tôt cette semaine, le petit attaquant se faisait encenser par Nick Suzuki et Eric Gustafsson. Ce dernier y est même allé d’une comparaison qui fera plaisir à plusieurs en le comparant à Alex DeBrincat.
Évidemment, le lien est facile à faire entre Caufield et DeBrincat. Les deux adorent marquer des buts et mesurent 5’7. Est-ce qu’ils jouent de la même façon? Pas vraiment, mais les similitudes sont tout de même présentent. Le petit attaquant des Blackhawks est tout un joueur de hockey et il a déjà marqué 40 buts en une saison dans la LNH. Si Caufield obtient un jour ce genre de production, les partisans du Canadien auront de quoi être très contents.