Mea-culpa de Scott Wheeler : quand Matt Savoie est classé devant Juraj Slafkovsky

Le repêchage de 2022 (celui de Juraj Slafkovsky) a probablement été le plus difficile à prédire des dernières années.

Contrairement aux repêchages 2024 (Macklin Celebrini), 2023 (Connor Bedard), 2021 (Owen Power) et 2020 (Alexis Lafrenière), même le premier choix au total n’était loin d’être coulé dans le béton. La preuve : plusieurs partisans du Canadien n’étaient pas heureux (en 2022) de la sélection de Slaf au lieu de Shane Wright.

Ce n’était pas tout le monde qui avait le Slovaque au premier rang comme Kent Hughes et son groupe. En effet, l’un des journalistes les plus influents du monde médiatique, Scott Wheeler, l’avait classé 5e, lui. Aujourd’hui, il a fait son mea-culpa : il sait que ç’a été une erreur.

Cette année-là, Wheeler avait été impressionné par le protégé du CH et savait qu’il allait devenir un bon joueur, mais il l’avait classé derrière Shane Wright, Simon Nemec et Logan Cooley. Jusqu’à là, ça va… Si vous m’aviez dit cela il y a deux ans, j’aurais trouvé cela bien normal.

Mais le journaliste a également classé Matt Savoie devant Slaf. Oui, oui, le gars qui a été sélectionné au neuvième rang et qui a été échangé contre Ryan McLeod. Wheeler a été beaucoup impressionné par son travail dans la AJHL et la USHL. Il le voyait comme l’un des meilleurs patineurs de son repêchage, ce qui n’est pas faux.

Mais deux ans plus tard, il se rend compte que Savoie est encore très loin de Slaf et des autres joueurs classés plus haut.

En plus de Slaf, qui est meilleur qu’anticipé par le journaliste de The Athletic, Wheeler s’est reproché d’avoir classé Cutter Gauthier (repêché cinquième) si bas. En effet, l’attaquant des Ducks a été classé au 18e rang. C’est très bas.

Wheeler l’a avoué : Gauthier était très difficile à évaluer en 2022. Il jouait sur la première ligne dans la NCAA avec Jimmy Snuggerud et Logan Cooley, deux excellents joueurs, eux aussi. Et ses statistiques ne ressortaient pas nécessairement du lot (65 points en 41 matchs). Le chroniqueur savait qu’il allait être un joueur de la LNH, mais il ne croyait pas en ses habiletés à devenir un fabricant de jeu naturel. Il ne croyait pas non plus à ses qualités cérébrales pour être un choix top-5

Pourtant, il l’a été et est l’un des meilleurs espoirs de la LNH.

Au moins, Wheeler est capable d’avouer ses torts. Les journalistes, les dépisteurs, les experts, ça ne frappe pas toujours pour 1,000…

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