Même aux jeux de société, Shea Weber déteste perdre

Quand le Canadien a mis la main sur Shea Weber (contre P.K. Subban), la grande raison était l’attitude des deux joueurs.

Après une défaite, Subban ne réagit pas comme Weber. On raconte que Weber, après une défaite, est LOIN d’être un homme satisfait. Ne pas obtenir deux points, ce n’est pas pour ça qu’il joue.

Évidemment, ce désir de vaincre remonte à quelque part. Et dans le cadre de la fête des Pères, il s’est ouvert sur le rôle de ses parents dans sa vie à Marc-Antoine Godin.

Chez les Weber, l’idée était de ne jamais laisser personne travailler plus fort que soi. Ainsi, les chances de victoire étaient meilleures.

Mais cela vient avec une soif de victoire importante. Voilà pourquoi Weber n’a jamais aimé perdre, lui qui qualifie sa famille de « mauvaise perdante » en général.

Dans ma famille, tout le monde est très compétitif. Peu importe ce qu’on faisait, que ce soit du basketball entre nous, des jeux de société ou quoi que ce soit d’autre, je suppose qu’on pourrait nous qualifier de mauvais perdants. On se mettait pas mal en colère si l’on ne gagnait pas, alors je pense que depuis toujours ça nous a été inculqué, à moi et à mon frère. – Weber

Il s’agit, au passage, d’une preuve que c’est en se faisant challenger qu’on grandit et qu’on devient meilleur. Désireux de battre son frère, Weber a dû se surpasser, tout simplement.

Mais il ne faut pas oublier l’apport de ses parents.

Weber affirme que ses parents travaillaient fort afin de pouvoir payer pour les dépenses des enfants. Ils ont sacrifié beaucoup afin d’assurer une bonne qualité de vie aux enfants.

On avait à peine assez d’argent pour nous rendre à certains tournois, mais il [son père] ne se plaignait pas. Il ne s’est jamais plaint. – Weber

Il n’est pas le seul joueur à avoir discuté du sujet. Le reste des entrevues est à lire ici.

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