Le 2 novembre dernier, Michael Pezzetta effectuait ses débuts dans la LNH, exactement 1957 jours après avoir été sélectionné par le CH en 2016 (sixième ronde, 160e au total).
12 jours plus tard, le 14 novembre 2021, à Boston, l’attaquant marquait finalement son premier but dans la LNH. But marqué dans une cause perdante, certes, mais qu’il n’oubliera jamais.
Puis à un moment en janvier, il avait même plus de buts que Connor McDavid et Leon Draisaitl combinés. Évidemment, la logique a fini par le rattraper, reste que Pezzetta est un joueur très énergétique et qui rend de bons services au CH depuis le début de la saison.
Avec tous les joueurs blessés qui reviennent au jeu, ses jours à Montréal sont comptés, mais il peut se dire très fier de son long séjour avec le grand club. Il s’est certainement mérité un rappel lorsque/quand d’autres joueurs se blesseront.
Quoiqu’il en soit, son parcours à la LNH n’a pas été de tout repos. Il a dû être très persévérant pour s’y rendre.
Après quelques minutes d’entrevue, la mère de Michael Pezzetta craque.
«Je m’étais promis de ne pas pleurer. Je suis désolée.»
Le parcours du no 55 du CH est tout, sauf typique. Sa famille et plusieurs intervenants hockey ont accepté de me parler.https://t.co/MtWaJd0Ekg
— Anthony Martineau (@Antho_Martineau) January 29, 2022
Allez dans le dictionnaire au mot « persévérance » et vous y découvrirez le nom de Michael Pezzetta comme définition.
En entrevue avec TVA Sports, la mère de Michael, Laurie, est tellement fière de son enfant qu’elle a versé quelques larmes. Elle a raison d’être fière. Son fils est devenu du jour au lendemain un joueur dont tous les partisans montréalais adorent.
Selon les dires de Stefano Pezzetta, son frère ainé, Michael a toujours été comme qu’on le connaît présentement.
À la maison, nous avons toujours vu qu’il était plus compétitif, plus fort physiquement que la norme. Plus jeunes, nous demeurions dans un rond-point. J’ai trois ans de plus que Michael et tous nos voisins étaient plus âgés que moi de trois ans également. Donc Michael avait six ans de moins qu’eux. Mais je ne compte plus les fois où nous leur avons livré d’intenses parties de hockey dans la rue. – Stefano Pezzetta
Même si son enfant a toujours été meilleur que les autres, c’est aux 10 ans de Michael que Laurie Pezzetta a commencé à envisager une belle carrière professionnelle pour son fils.
À 10 ans, il a été invité à prendre part à un tournoi nommé « The Brick » qui regroupe les meilleurs joueurs de cet âge habitant en Amérique du Nord. Plusieurs excellents patineurs y prennent donc part et Michael a très bien fait. À ce moment et jumelés à certains autres indices, son père et moi avons commencé à nous dire qu’il avait peut-être une chance de percer. – Laurie Pezzetta
13 ans plus tard, le numéro 55 du CH n’est pas le plus talentueux, mais certainement l’un des joueurs qui amènent de l’énergie à l’équipe. Ses statistiques, pour un joueur de quatrième trio, ne sont pas si mauvaises non plus. Ses quatre buts en 28 matchs le placent à égalité avec Brendan Gallagher à ce chapitre. Qui l’eût cru? Il a également écopé de 51 minutes de pénalité.