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Michael Pezzetta sait qu’il devra connaitre un gros camp

Michael Pezzetta a été l’une des plus belles surprises chez le Canadien l’an dernier. Sorti de nulle part, l’ancien choix de sixième tour s’est démarqué par sa fougue, son intensité et sa combativité.

Certes, il n’est pas le plus talentueux, mais il joue avec une passion qui manquait assurément à d’autres joueurs la saison dernière. C’est le genre de joueur d’énergie qu’on n’avait pas vu à Montréal depuis quelques années.

Rappelons qu’il avait été le seul joueur du Tricolore à défendre Samuel Montembeault lorsque ce dernier s’était fait frapper par Zack Kassian. 

Mais sa place avec le grand club n’est pas assurée. Selon CapFriendly, l’équipe aurait actuellement 16 attaquants de la LNH dans son alignement. Puisque les franchises de la LNH peuvent seulement compter sur un maximum de 23 joueurs, cela voudrait dire que l’équipe aurait seulement sept places de disponibles pour les six défenseurs et deux gardiens nécessaires.

Il y a donc (au moins) un attaquant en trop.

Cela amène certains à penser que Pezzetta pour être celui qui écope. 

Mais le principal intéressé est conscient de cette réalité. Il a d’ailleurs expliqué qu’il avait travaillé très fort cet été et qu’il s’attendait à avoir un bon camp d’entraînement.

Ce sera certainement un camp d’entraînement amusant. On a beaucoup d’attaquants et beaucoup de joueurs en ce moment, alors ça va être compétitif et excitant. Je me prépare pour ça.

-Michael Pezzetta

En effet, il faut s’attendre à un gros camp de la part de Pezzetta. L’Ontarien va probablement frapper tout ce qui bouge et en irriter certains.

Ne soyez pas surpris s’il jette les gants en présaison. 

Tel qu’expliqué un peu plus tôt cette semaine, il devra trouver le moyen de se rendre indispensable. 

Parce que s’il y a bel et bien quelque chose qui avantage l’attaquant, c’est qu’il présente un profil tout à fait unique. Contrairement aux autres attaquants qui risquent d’être en surplus, comme Jonathan Drouin, Paul Byron ou Mike Hoffman, Pezzetta est un joueur très physique.

Bref, je ne pense pas que la peste ontarienne sera le joueur en trop. Son départ aurait une incidence plus négative sur l’équipe que celui de Hoffman, par exemple.

Puis, au moins, Pezzetta a toujours faim.

J’ai signé un contrat à sens unique en juillet, mais ça ne me donne pas grand chose si je me contente de me reposer sur mes lauriers tout l’été. C’était un été important pour travailler et m’assurer que je pouvais essayer de consolider ma place dans la LNH et pour le reste de ma vie.

-Michael Pezzetta

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