Ça fait maintenant deux saisons que Michael Pezzetta a fait le saut dans la LNH. À la base, il est arrivé dans le circuit Bettman sans la moindre attente placée envers lui, mais malgré tout, il a trouvé le moyen de passer le gros de son temps en haut.
Mine de rien, il a quand même joué 114 matchs dans la LNH depuis deux ans. Pour un choix de sixième ronde qui n’offre pas grand chose offensivement, c’est digne de mention et ça démontre qu’il contribue ailleurs.
Ceci dit, il faut considérer le fait que les blessures en ville lui ont acheté du temps de jeu. Et maintenant que les blessés sont de retour, il doit trouver le moyen de se rendre indispensable.
Depuis le début de la semaine, Martin St-Louis parle de gars qui doivent se trouver une chaise. Pezzetta n’a peut-être qu’une simple chaise de camping, mais il doit trouver le moyen de l’ancrer dans le sol.
Et pour y arriver, il a un objectif en tête : il veut essayer d’obtenir un rôle régulier en désavantage numérique. On l’a vu jouer dans cette situation de façon ponctuelle par le passé, mais pas de façon régulière.
Michael Pezzetta veut une nouvelle corde à son archttps://t.co/fJ6DFcTY5i
— RDS (@RDSca) September 23, 2023
Il sait qu’il aura à bloquer des tirs dans un rôle qui n’est pas forcément glorieux, mais qui pourrait le rendre indispensable.
Sinon, Pezz sait que c’est avec ses points poings qu’il a également les ressources pour se rendre utile. Celui qui a profité des conseils de Georges Laraque cet été a d’ailleurs un autre objectif précis en tête à ce niveau : il veut obtenir sa revanche face à Ryan Reaves, avec qui il s’était battu à ses débuts en novembre 2021.
Et la bonne nouvelle (pour son objectif, parce que dans les faits, c’est plutôt absurde et dangereux pour lui), c’est qu’il devrait le voir plus souvent considérant que Reaves est rendu à Toronto.
Michael Pezzetta aimerait obtenir un combat revanche contre Ryan Reaves | JDM https://t.co/nXRLTEvpla
— Jonathan Bernier (@JBernierJDM) September 23, 2023
Visiblement, le bon Michael et moi n’avons pas la même définition du plaisir.
Par contre, j’aime voir que l’attaquant de 25 ans, qui a signé un nouveau contrat de deux ans au début de l’été, sait qu’il devra mettre ses bottes de travail pour obtenir du temps de jeu. Il ne jouera fort probablement jamais de grosses minutes à chaque match, mais s’il est capable de se rendre indispensable, il forcera son entraîneur à lui donner un rôle régulier sur un quatrième trio (et, surtout, il évitera de passer par le ballottage).
À lui d’aller chercher les ancrages pour s’assurer que sa chaise demeure solide sur le quatrième trio.