Lors du segment Sans Filet, Michel Bergeron est revenu sur la décision de Suzuki et Caufield de ne pas aller au championnat mondial de hockey.
Selon le Tigre, ils commettent une erreur en ne jouant pas dans ce tournoi.
Je suis assommé. Quand j’ai entendu ça, je me suis dit que c’était impossible. Avoir la chance de côtoyer des vétérans, d’apprendre, d’être employé sur les unités spéciales… je ne comprends pas!
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— TVA Sports (@TVASports) May 7, 2022
Pour Suzuki, c’est plutôt compréhensible puisqu’on a appris lors du bilan de fin de saison qu’il était blessé au bas du dos. Afin de ne pas aggraver cette blessure et d’arriver en pleine forme au camp d’entrainement, c’était la décision à prendre.
Surtout que dans sa courte carrière, le jeune joueur de centre a prouvé qu’il est un véritable homme de fer. En effet, il n’a pas manqué un seul match depuis qu’il est dans la LNH!
Afin de préserver cette forme, je crois donc que la décision de faire l’impasse sur le championnat mondial est sage.
En ce qui a trait à Caufield, je tends plutôt à être d’accord avec Bergy.
Sans être les Jeux olympiques, ce tournoi est une opportunité de se développer en tant que joueur de hockey et de compétitionner à un haut calibre.
D’autant plus qu’en raison de la saison de misère du Tricolore, le jeune américain n’a pas eu beaucoup de chances de jouer des matchs compétitifs. Cela aurait aussi été une belle occasion de poursuivre sur sa lancée et d’arriver au camp avec encore plus de momentum.
À son âge (21 ans), ce ne sont pas cinq ou six matchs qui vont hypothéquer sa saison morte.
Finalement, Bergeron a même critiqué l’organisation du Tricolore de ne pas avoir incité assez les jeunes à y aller.
Personne n’ose au sein de la direction des Canadiens de s’impliquer [dans ce dossier] et on laisse la décision aux deux jeunes. Il n’y a aucune bonne raison de ne pas y aller. C’est une mauvaise décision!
C’est certainement une occasion manquée, mais il n’y aura certainement pas de conséquences à long terme sur leur développement.