Transportons-nous à l’été 2017, alors que le Canadien vient de se faire éliminer par les Rangers au premier tour. Le gros dossier sur la table du directeur général du Canadien, Marc Bergevin, n’est pas du tout Max Domi ou Jake Allen, mais bien un attaquant du nom d’Alexander Radulov.
En fait, près d’un an plus tôt, Bergevin y avait été d’un coup d’éclat en donnant une chance à Radu de faire un retour dans la ligue. Un contrat d’un an pour prouver sa valeur, comme le directeur général avait offert à Alexander Semin, par exemple.
Durant sa saison dans la métropole, le Russe a conquis le coeur des partisans montréalais pour son tir foudroyant et sa bonne humeur contagieuse.
Parlant de sa bonne humeur, petite histoire cocasse sur ses fausses dents :
Great story about Radulov losing his false teeth for a couple of weeks in Montreal. Turned out he left them at Max Pacioretty’s house when he was there for the team Christmas party. https://t.co/yUpeP0kDwm
— Eric Engels (@EricEngels) September 4, 2020
Il avait inscrit 54 points (dont 18 buts) et semblait s’établir tranquillement comme la vedette offensive pour accompagner Max Pacioretty et Alex Galchenyuk.
Oh oui, beaucoup de choses changent en trois ans.
Sauf qu’en 2017, Bergevin a pris une décision très controversée, celle de ne pas donner le contrat que Radulov souhaitait obtenir à long terme, ce dernier prenant alors le chemin des Stars pour cinq ans.
Tellement que Michel Bergeron a affirmé aujourd’hui qu’il était heureux que Bergevin n’ait pas ramené Radulov pour une aussi longue durée.
Une signature qui aurait peut-être nui au CH… 🤔🤔 https://t.co/Sh4BdXvRJi
— TVASports (@TVASports) September 4, 2020
Voici d’ailleurs l’explication du Tigre :
Je regarde Radulov depuis deux ans maintenant et il faut avouer que c’est de plus en plus difficile pour lui. On s’en souvient, avec le Canadien, il avait beaucoup d’énergie et il était spectaculaire. On pouvait l’employer de 15 à 18 minutes par match, et là c’est plus difficile pour lui. Si on regarde le temps qu’il reste à son entente à Dallas, c’est une bonne décision (de Bergevin) – Michel Bergeron
C’est vrai que Radulov semble en avoir perdu un peu, et avec encore deux ans à écouler à son contrat, peut-être que les Stars s’en mordront les doigts d’ici là..
Bref, une belle leçon qui nous rappelle que de belles histoires ne se poursuivront pas éternellement.
Et quelque chose à noter dans la saga Ilya Kovalchuk et un potentiel retour à Montréal..