Michel Bergeron avait des problèmes cardiaques, lorsqu’il était entraîneur-chef dans la LNH. À l’automne 1990, l’entraîneur des Nordiques subit une grave crise cardiaque et ne sera plus jamais derrière le banc pour un match de hockey professionnel. L’homme de hockey converti en analyste sait donc de quoi il parle lorsqu’il est question de la situation de Claude Julien, en ce moment.
Lors d’une intervention à LCN, Michel a été appelé à commenter les problèmes de santé du coach du Canadien – et il y est allé d’un cri du coeur pour porter conseil à Claude.
Il a commencé par approcher le tout avec une dose de compassion, expliquant qu’il comprend tout à fait ce qu’il va ressentir dans les prochains jours.
« [Je lui dit] de prendre son temps. Parce que nous autres, on est des malades. On ne pense qu’à ça. On travaille, puis on pense à la victoire, on pense au prochain match. On le vit 24 heures par jour. »
Néanmoins, Bergie implore Claude Julien de prendre son temps, et ce même s’il se sent mieux. La santé est importante et il ne faudrait pas la sacrifier.
« Claude va se sentir mieux dans quelque temps et il va tout de suite penser à revenir derrière le banc. Moi je dirais à Claude, prends ton temps, regarde ton club, il joue bien, il va bien. C’est peut-être le résultat de ce que tu leur a montré. Prends soin de ta santé. Tu es avec ta famille, avec tes enfants. C’est ce qu’il y a de plus important, devant le hockey. »
Le message de Michel Bergeron à Claude Julien https://t.co/nyi9y6XmaH pic.twitter.com/I6FqLB4rgo
— TVA nouvelles (@tvanouvelles) August 15, 2020
Évidemment, le pilote du Canadien n’a pas vécu un épisode aussi troublant que Michel ne l’a vécu dans les années 1990. Par contre, le point demeure qu’il faut être prudent : si le coeur est fragile, ça peut rapidement dégénéré et mener à un tel accident.
D’un entraîneur à l’autre, c’est un conseil précieux qui a été offert à Claude Julien.
Maintenant, voyons voir comment ça se passe.
Selon des docteurs montréalais, l’entraîneur n’a pas subi une intervention invasive. Et il doit continuer de faire de l’activité physique, et non prendre sa retraite et s’asseoir dans son salon. Son mode de vie est adéquat, mais il doit mieux gérer le stress.
Le plus important : sa carrière n’est pas en danger.
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