Richard Labbé a profité du passage du Canadien à Philadelphie pour s’entretenir avec l’ancien entraîneur du CH Michel Therrien, désormais adjoint chez les Flyers.
En gros, Labbé nous parle d’une version 2.0 de Michel Therrien qui affiche un plus gros sourire et qui paraît plus détendu et plus heureux dans sa nouvelle vie.
Michel Therrien version 2.0 https://t.co/Cp3j1i1Ii4
— La Presse Sports (@LaPresse_Sports) November 7, 2019
«On le sent léger, probablement plus léger qu’il ne l’avait été depuis bien longtemps.» – Richard Labbé
Therrien a toujours aimé avoir du plaisir et son job d’assistant lui permet davantage d’avoir du fun avec les gars, de prendre ça un peu plus cool. Surtout à Philadelphie, où il n’est pas émergé par tout ce qui se dit dans les médias sportifs comme il l’était à Montréal.
First, il n’y a pas que les Flyers à Philly et second, Therrien ne vit pas au rythme des médias de là-bas comme il le faisait à Montréal. Sa famille non plus.
Therrien a confié deux choses intéressantes durant cet entretien avec La Presse.
1. Lorsqu’il a été engagé par Marc Bergevin, il ne s’attendait pas à faire plus de trois ans (maximum). Il avait gardé sa résidence sur la couronne nord de la ville, refusant de déménager à Brossard ou à Candiac pour du court terme seulement. Ça aura finalement duré cinq ans!
2. Michel Therrien a été un an sans regarder de hockey après son congédiement. Il avait besoin d’une grosse pause. Il a recommencé à suivre le hockey de la LNH en 2018, lorsqu’il s’est joint aux équipes de RDS et du 91,9 Sports. Ça lui a redonné la piqûre!
Sans la main tendue par les médias sportifs montréalais, Therrien ne serait donc fort probablement pas adjoint à Philadelphie aujourd’hui.
En terminant, Therrien a indiqué qu’il était un compétiteur et qu’il voulait vraiment gagner. Toujours. Il n’aime pas perdre. Or, il n’a nullement besoin de la pression d’un boss, des médias ou des partisans pour se mettre du poids sur les épaules.
Les vrais sont comme ça. Et Therrien est un vrai.