Mike Hoffman est le type de joueur qui devient parfois invisible sur la patinoire s’il ne produit pas offensivement. On sait qu’il est doté de belles qualités offensives, mais ça semble s’arrêter là.
Parce que Mike Hoffman n’est pas le gars le plus travaillant qui existe. Il n’est pas celui qui s’implique le plus sur la glace et il n’est pas celui sur qui tu peux te fier si tu as besoin de garder ton avance de deux buts.
L’effort du joueur a été critiqué à quelques reprises depuis le début de l’année et il ne fait rien pour aider sa cause. C’est du moins ce que je me dis quand j’entends Jean-Philippe Bertrand et Marc-André Perreault dire (balado La Dose) qu’il n’a encaissé qu’une seule mise en échec depuis le début de la saison.
Une seule!
Rappelons que le 1er novembre, Hoffman n’avait pas encore été frappé par aucun autre joueur de la LNH. Les choses ne sont pas très différentes, un mois et demi plus tard…
Et parmi les joueurs de la LNH ayant joué trois matchs ou plus cette saison, il est le seul dans cette catégorie → https://t.co/vy6P62CQN1
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) November 2, 2022
La première réaction que j’ai eue en entendant le Mapper et Jean-Philippe faire mention de cette statistique pas très reluisante?
Mais, malheureusement… C’est vrai.
Cela démontre une seule chose : Mike Hoffman n’aime (vraiment) pas se mettre le nez dans le trafic et évite tout simplement d’être impliqué dans le jeu. Parce qu’on s’entend qu’il n’a pas vraiment le luxe d’éviter les mises en échec en raison de sa vitesse, comme c’est le cas avec Connor McDavid…
Hoffman est une couleuvre, tout simplement. Il se faufile dans les endroits sécuritaires et évite l’attention des joueurs adverses par le fait même.
L’attaquant compte six buts et neuf points en 18 matchs cette saison (il en a raté quelques-uns en raison d’une blessure). Ce n’est pas nécessairement mauvais, mais il s’attirerait tellement plus d’éloges s’il trouvait une façon de s’impliquer davantage sur la patinoire…
Rendu là, c’est à lui de jouer. J’embarquerais bien sur la glace à sa place, mais… Ah pis laissez donc faire.