Mike Matheson est passé par toute la gamme des émotions en 2022-2023. D’abord blessé en début de saison, il était un visage assez inconnu pour le public montréalais avant son entrée en scène le 19 novembre dernier.
Lors de cette soirée, il a inscrit son premier but avec la Sainte-Flanelle dans un match où il a bien fait sans plus. Ce n’est que plus tard que les partisans sont tombés en amour avec le défenseur #8 du Canadien, après une autre longue visite à l’infirmerie.
Par ses montées spectaculaires et son agilité sur patins, il a démontré de si belles choses que les gens ont rapidement oublié Jeff Petry.
My column on Montreal native Mike Matheson, who loves everything about playing for the Canadiens, the team he grew up cheering for as a kid in Pointe-Claire #Habs #HabsIO: https://t.co/YdNkaNdryD
— Stu Cowan (@StuCowan1) April 21, 2023
Le principal intéressé a raconté à Stu Cowan, de The Gazette, comment il a vécu sa première année avec le CH. S’il a d’abord trouvé qu’il passait inaperçu, la situation a rapidement changé plus les matchs avançaient.
Il dit que l’énergie autour de l’équipe est incroyable malgré des temps plus difficiles. Il dit que c’est assez « cool » de constater le phénomène.
Il parle également de son très jeune fils, qui a l’occasion de le voir jouer avec CH. À chaque fois qu’il voit le logo, il dit « dada ». C’est assez spécial pour Matheson, qui regarde à l’occasion des photos de lui-même avec le chandail qu’il a tant rêvé de porter.
Le morceau le plus intéressant de l’entrevue est sans aucun doute les commentaires de Matheson par rapport à la compréhension des partisans. Il dit que les partisans comprennent que les joueurs sont autant frustrés qu’eux, mais que malgré tout, ils donnent tout ce qu’ils ont.
Matheson n’est pas le premier à parler ainsi des partisans montréalais, qui ont pour la majorité acheté le plan de reconstruction de la direction. Ils savent que cela prendra plusieurs années, mais que les joueurs ne lâcheront pas avant d’avoir atteint l’objectif d’avoir une équipe gagnante.
Espérons que la patience va payer dans quelques années, mais d’ici là, la passion pour la Sainte-Flanelle n’a pas diminué, en tout cas, pas aux yeux des joueurs.