On le sait, Milan Lucic a beaucoup ralenti depuis quelques années. Au premier, comme au deuxième degré.
L’attaquant des Oilers, qui a failli signer avec le Canadien à l’été 2016, a connu une saison très difficile l’an dernier… Et ça ne semble pas vouloir s’arranger cette année. Il n’a qu’un but en 31 matchs… Et il est payé sept millions $ cette saison (cap hit de six millions $).
Lucic a vu un psychologue sportif cet été, question de faire une croix avec son passé (les bonnes choses comme les mauvaises choses de celui-ci) et de retrouver sa confiance. Ça n’a visiblement pas fonctionné…
On croyait que la venue de Ken Hitchcock allait peut-être relancer Lucic, mais non. Le gros ailier des Oilers n’a que deux mentions d’aide lors de ses 14 dernières rencontres…
Lucic ne joue que 10 à 13 minutes par match présentement.
Bref, l’aventure albertaine de Lucic est un flop.
Le problème, c’est que Lucic (30 ans) possède encore quatre ans de contrat à un salaire moyen de six millions $. Généralement, les joueurs de son style ne ressuscitent pas dans la trentaine…
Plusieurs croient que les seules chances de voir Lucic rebondir se trouvent loin d’Edmonton.
Et le principal a avoué qu’il croyait aussi cela l’été dernier. Lucic a confié à Elliotte Friedman avoir demandé une transaction il y a quelques mois… Mais que visiblement, aucun DG ne souhaitait l’accueillir, lui et son contrat. Ce n’est jamais bon pour l’estime de soi et la confiance, ça…
Lucic a toutefois mentionné qu’il ne souhaitait plus quitter les Oilers et qu’il voulait rester à Edmonton tant que l’équipe aura besoin de ses services.
Ou tant qu’elle sera obligée de le garder en raison de son lourd contrat.
Comme quoi parfois signer un gros contrat n’est pas synonyme de plus de bonheur. Parlez-en à Karl Alzner…