À Toronto, tous les yeux sont rivés vers la situation de Mitch Marner.
En fait, non. Je recommence ma phrase.
À Toronto, tous les yeux sont rivés vers Brad Treliving… Parce qu’on se demande ce qu’il va faire avec la situation de Mitch Marner.
Le bruit qui court depuis l’élimination du club, c’est que Marner pourrait être échangé ailleurs parce que ça ne fonctionne pas avec le groupe en place.
Les Leafs ont du talent, mais ils ne sont pas capables de se rendre jusqu’au bout avec les joueurs qu’ils ont en ce moment. Et dans ces situations-là, habituellement, on voit les clubs de la LNH essayer des choses différentes.
Mais voilà qu’aux dernières nouvelles, Treliving semble hésiter à l’idée d’échanger son attaquant.
Darren Dreger (TSN 1050) a dit ce matin qu’il pense que le DG des Leafs aimerait mieux prolonger son contrat que l’échanger.
Rappelons qu’il reste une saison au contrat de Marner… Et qu’il sera libre comme l’air à l’été 2025.
Cela dit, ce serait un revirement de situation quand même assez surprenant :
Voir cette publication sur Instagram
Ça fait des années qu’on dit que le groupe est prêt à gagner et ça fait des années qu’on voit le même résultat dans la Ville-Reine.
Il n’y a rien qui a changé… Et là, on voudrait continuer « d’avancer » avec le même plan?
Mitch Marner est un bon joueur de hockey et il n’y a personne qui peut dire le contraire.
Après tout, les gars qui récoltent en moyenne 90 points par saison ne courent pas les rues.
Mais quand ça ne fonctionne pas, ça prend des changements. Ça prend quelque chose pour brasser la soupe, et c’est le moment parfait pour que ça arrive parce que Marner est dans son prime et parce qu’il a une superbe valeur sur le marché.
Brad Treliving doit profiter de cette valeur-là pour mettre la main sur des éléments qui peuvent aider le club à se rendre jusqu’au bout.
T’sais, la phrase « la définition de la folie est de faire la même chose encore et encore et d’attendre des résultats différents »… Ça doit s’appliquer à Toronto.
Parce que sinon, le club va continuer de faire du surplace.