Montoya a parlé de l’ambiance du vestiaire chez le CH

Al Montoya n’a pas vu venir la transaction qui l’a chassé de Montréal. Tout cela est sorti du champ gauche, j’imagine. Montoya n’a pas vu nulle part son nom circuler, il parle sans doute des sites à potins, mais il était conscient qu’il y avait une congestion à la position de gardien de but. Cependant, le cerbère était convaincu que son poste de numéro 2 lui appartenait toujours.

Dans la rubrique de Richard Labbé, le bon vieux Al s’est confié au sujet de son départ, mais également au sujet de l’ambiance lourde dans le vestiaire du Canadien : « C’était devenu lourd dans le vestiaire, les défaites ont commencé à peser sur un peu tout le monde! »

Le pire, c’est que pendant sa convalescence, Montoya n’accompagnait pas ses coéquipiers sur la route, donc il n’a pas nécessairement tout vu. Bref, ça donne de la crédibilité à la rumeur des clans qui a été avancée ICI (par nous), dont a également fait mention Stéphane Fiset, l’agent de Phillip Danault, lors de son passage à l’Antichambre.

Au sujet de sa commotion, qu’il a subie à cause d’un tir puissant de Dustin Byfuglien, Montoya a mentionné qu’avec l’adrénaline, il se sentait bien et ça lui a permis de poursuivre. Dans son dialogue avec Labbé, il a souligné ceci : « Il y a pas mal plus de gars que vous ne le croyez qui restent dans un match et qui ne devraient pas! »

Le fameux « spotter » installé dans les gradins, ça sert et ça ne sert pas. Parfois, on garde un gars au vestiaire alors qu’il n’a rien, et parfois, on laisse un joueur sur la patinoire alors qu’il n’est clairement plus là. La preuve, Montoya s’est absenté pour une très longue période, donc ce n’était pas une petite commotion anodine. Le sport doit faire quelque chose pour vrai afin de mieux contrôler ce fléau.

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