Le Canadien est très physique et agressif, depuis le début de l’après-saison de la LNH. Menés par un attaquant métamorphosé en Jesperi Kotkaniemi, les hommes de Claude Julien (et Kirk Muller) se retrouvent au sommet de la LNH dans deux catégories distinctes.
Voici ce qu’il faut retenir, essentiellement :
- Parmi les équipes en séries, le Canadien trône au premier rang pour le nombre de mises en échec par tranche de 60 minutes, avec 36,18.
- Les Flames, qui ont joué un match de plus que Montréal, sont la seule équipe à avoir cumulé plus de mises en échec que la Sainte-Flanelle depuis la reprise des activités. Lorsqu’on convertit la moyenne sur un match, le CH dépasse Calgary.
Allons encore plus loin : Jesperi Kotkaniemi se retrouve présentement au cinquième rang de la LNH pour les mises en échec livrées. En 9 matchs, le Finlandais en a jusqu’à présent 36… On est loin du KK pré-pandémie, c’est clair. Jeff Petry (22e, 29 MEÉ) et Phillip Danault (25e, 28 MEÉ) sont les deux seuls autres membres du Tricolore à intégrer le top 50 de la LNH.
Êtes-vous surpris, après avoir entendu tout ça?
Vous ne devriez pas. Même si le CH n’a pas la réputation d’être un club très physique, la formation se retrouvait au cinquième rang de la LNH à ce chapitre, cette saison. Autant au niveau du total que de la moyenne par tranche de 60 minutes, le Canadien n’était dépassé que par les Sénateurs (1), Islanders (2), Golden Knights (3) et Penguins (4).
La différence? Kotkaniemi n’était pas au 5e rang de la LNH… mais bien au 375e. La voyez-vous la différence? Contrairement aux publicités dans lesquelles un enfant masqué fait peur à une femme qui laisse tomber ses sacs d’épicerie, tout le monde en est capable.
Voyez le top 15 des joueurs du Canadien à ce chapitre, en 2019-2020. Le jeune homme de 20 ans était à un seizième rang de ne pas rentrer dans mon écran d’ordinateur.
Le Canadien n’a pas ajouté une nouvelle facette à son jeu… Mais Jesperi Kotkaniemi a totalement changé son style de jeu et l’équipe réagit aux circonstances des séries éliminatoires.
Et ça, c’est une bonne nouvelle.
Idée originale : Catherine Bourgoin (Le Grand Club)