Le confinement nous donne le temps de faire certaines choses que notre vie normale ne nous permettait pas auparavant. Ce matin, je me suis tapé le 81e épisode du podcast From Failing Hands, un balado que je n’avais pas nécessairement le temps d’écouter dans ma vie de tous les jours. Les animateurs, qui ne se nomment que par leur prénom sur Twitter (Mike et John) font un excellent boulot.
Flyers fans, Habs fans, hockey fans, or, fans of genuinely good people will love this great conversation with the one and only @NateThompson44
We were so thrilled to welcome Nate back in this very special episode.
: https://t.co/LG1cYGRmpz pic.twitter.com/jmtIPJHrKX
— From Failing Hands Podcast (@FFHandsPodcast) April 30, 2020
Cette semaine, leur invité était Nate Thompson, ancien joueur de centre du Canadien échangé aux Flyers avant le trade deadline. Je vous invite (vraiment) à écouter le podcast si vous avez du temps devant vous. Pour ceux et celles qui ne le peuvent tout simplement pas, voici quelques points intéressants que j’ai ressortis de cet entretien.
– Nate Thompson a trouvé ça spécial de changer de ville et d’équipe… et de devoir se placer en quarantaine à peine quelques jours plus tard. Thompson passe sa quarantaine en Californie avec sa copine, où il demeurait avant de jouer à Montréal.
– La famille Thompson se tape aussi beaucoup de séries télé.
– Marc Bergevin a été très class avec Thompson lorsqu’il est venu le temps de l’échanger en février. Il a tenu Thompson au courant tout au long du processus. L’ancien attaquant du Canadien a été surpris d’être échangé aux Flyers (il se voyait probablement quitter vers l’Ouest), mais il était heureux de rejoindre une aussi bonne équipe. Il dit avoir connecté avec ses nouveaux coéquipiers et le staff d’entraîneurs. Marc Bergevin a bien géré les départs de Thompson, Plekanec et autres, après avoir un peu raté son coup avec Markov et Radulov.
– Thompson a parlé de sa bagarre avec Tom Wilson le 4 mars dernier, quelque chose qui a beaucoup été apprécié par les joueurs des Flyers et les fans de l’équipe. Il devait faire sa place et définir son rôle avec sa nouvelle équipe.
– Gagner à Philadelphie, c’est (presque) comme gagner à Montréal au niveau de l’ambiance et du plaisir. Il y a moins de médias qu’à Montréal, mais il y en a tout de même beaucoup plus que dans certains autres marchés américains. Thompson n’a aucun problème avec l’omniprésence des médias, indiquant que ça aide à vendre le sport.
– Thompson croit qu’Alain Vigneault adore les joueurs comme lui. Il n’a que de bons mots pour lui. Vigneault communique bien, il est calme et il est clair dans ses directives.
– Thompson se prépare pour un retour des activités tout simplement car il souhaite être prêt si l’action vient à reprendre. Il est optimiste quant à cette possibilité, évaluant que sa nouvelle équipe pourrait faire un bon bout de chemin.
Je vous invite (à nouveau) à écouter le podcast si vous avez quelques minutes devant vous.