Est-ce que le système mis en place par Claude Julien empêche Jonathan Drouin de produire offensivement ? Ce système lui empêche-t-il d’exploiter l’ensemble de ses compétences? Je ne veux pas rien remettre en cause puisque Claude Julien a déjà gagné. Cependant, on se questionne. On cherche des réponses. On veut savoir pourquoi Drouin et Max Pacioretty somnolent autant.
Le fait d’évoluer au centre demeure, selon moi, l’une des raisons principales du manque de mordant actuel du Québécois. Sans omettre qu’il doit s’adapter à un système différent que celui utilisé par Jon Cooper, à Tampa. Mikhail Sergachev doit également composer avec un nouveau système lui aussi, comme bien d’autres joueurs qui changent de domicile. Dans le cas de Jo Drouin, la patience est de mise. C’est du moins ce que son ancien coéquipier Nathan MacKinnon croit.
Before we hung up yesterday, MacKinnon and I talked about Drouin's return game in Tampa. MacKinnon went out of his way to say people need to be patient and that Drouin, he believes, will be a big-time producer for the Habs…
— Pierre LeBrun (@PierreVLeBrun) December 29, 2017
Pierre LeBrun a jacassé avec la vedette de l’Avalanche hier et celui-ci a hâtivement précisé que les gens ont besoin d’être patients avec Drouin. Mac n’a aucun doute au sujet de Drouin : il sera un gros producteur de points avec la Flanelle. Mais… la patience des partisans avec le Canadien de Montréal demeure très limitée. Lorsque Drouin s’est amené ici, on parlait de lui comme le meilleur produit du Québec (avec le Canadien) depuis Guy Lafleur. Oui. Je l’ai dit et je le crois encore…
Après une deuxième campagne ardue, MacKinnon s’impose désormais comme le pilier, la poutre de l’Avalanche du Colorado avec ses 40 points en 36 matchs. Un total que devrait presque avoir Jonathan Drouin à ce moment-ci de la saison.
Bref, armons-nous de patience avec notre petit 92…