Alors que le mois de juillet tire à sa fin, Patrick Kane est toujours libre comme l’air sur le marché des joueurs autonomes. Après un court séjour avec les Rangers de New York, l’ancienne vedette des Blackhawks cherche maintenant à se retrouver avec une autre équipe compétitive où il pourra aspirer à un parcours éliminatoire.
Les Sabres de Buffalo sont revenus dans les discussions de manière récurrente, sans nécessairement que ce soit fondé, depuis le début du mois de juillet.
Natif de Buffalo, Kane est effectivement une cible très logique pour des Sabres qui tentent de bâtir une culture positive où les joueurs en place achètent le projet et veulent réellement jouer dans ce marché. À l’aube d’une saison où l’ambition sera de profiter du momentum pour briser la séquence de douze saisons sans séries éliminatoires, un vétéran comme le #88 semble être un ajout envisageable pour le club.
Are the Buffalo Sabres a potential suitor for Patrick Kane? @frank_seravalli gives the latest Free Agent news for the 34 year-old Winger. #NYR #LetsGoBuffalo@Betano_Canada | #TheGameStartsNow
19+, Please play responsibly pic.twitter.com/VPb3ZK8quT
— Daily Faceoff (@DailyFaceoff) June 16, 2023
Non?
Avec 6 millions de dollars sous le plafond salarial, ils ont ce qu’il faut pour offrir un contrat à l’attaquant de 34 ans.
Les médias non-traditionnels de Buffalo ne semblent pas autant enthousiastes à cette idée.
On peut lire dans FanSided que «signer Patrick Kane en 2023 n’aurait aucun sens» et dans DieByTheBlade que «non, les Sabres ne devraient pas signer Patrick Kane».
On dit que «ça n’a plus de sens», rendu aujourd’hui. Il faut comprendre que les partisans des Sabres ont milité pendant des années pour l’acquisition de l’étoile locale, qui n’est plus ce qu’elle était. On peut facilement dresser un parallèle avec de nombreux bons joueurs québécois qui n’ont jamais abouti à Montréal, ou bien avec ceux qui l’ont fait en fin de carrière, comme Daniel Brière.
Bref. On parle également d’un surplus d’attaquants. Les Sabres commenceraient la saison ainsi, dans le top-6 :
Skinner – Thompson – Tuch
Peterka – Cozens – Mittelstadt
Quinn, Krebs, Greenway et Olofsson sont aussi à prendre en compte. Il y a du monde, à Buffalo. Y a-t-il donc de la place pour Kane? Pas tant. La question à poser est donc à savoir si l’impact d’un vétéran comme Kane serait positif pour un jeune club qui tentera de briser une longue malédiction.
À ce point-ci de sa carrière, et avec son état de santé actuel, Kane devrait comprendre qu’il ne sera plus nécessairement l’ailier #1 qu’il a été pendant longtemps. Et s’il souhaite se retrouver avec un aspirant au titre, il devra comprendre que son rôle sera différent.
Hâte de voir la conclusion de ce dossier.