Ne prenez pas pour aquis que Sheldon Keefe va automatiquement être congédié

Les Maple Leafs de Toronto sont sur le point de nommer Brad Treliving comme DG. Du moins, en ce moment, c’est le plan de match, mais on sait que ça peut changer vite, à Toronto. Très vite, même.

Je ne sais pas pour vous, mais je ne suis pas convaincu que c’est le bon choix. Sa feuille de route n’est pas reluisante et disons qu’il ne frappe pas pour 1.000 dans sa gestion des joueurs vedettes.

Un gros défi l’attend et il n’a jamais réussi à passer au prochain niveau à Calgary. C’est pourtant précisément le mandat qu’on va lui mettre entre les mains s’il prend bel et bien le poste derrière un Brendan Shanahan qui a les coudées franches.

Je me demande un peu pourquoi il serait le choix des Leafs, mais bon. Donnons la chance au coureur.

Tout ça pour dire que l’embauche d’un DG est importante à Toronto puisque rapidement, il aura un dossier important sur la table : celui de décider du futur de l’entraîneur Sheldon Keefe.

Ce dernier doit avoir hâte de savoir à quoi s’en tenir.

Ce qu’il faut savoir, c’est qu’à ce point-ci, normalement, les équipes ont déjà une idée de ce qu’elles vont faire derrière le banc. Elles savent si un changement aura lieu, et si oui, quels sont les candidats pour prendre le banc en charge.

À Washington et à Nashville, où le processus a eu lieu dans l’ombre, un entraîneur est déjà en place.

À New York, à Columbus, à Calgary et à Anaheim, le processus est en marche. Calgary et Anaheim ne sont pas proches d’une décision, mais ils ont quand même enclanché le processus.

Par respect pour Keefe et pour que Toronto ait une chance d’avoir un bon entraîneur si changement il y a, une décision devra être prise sous peu. Et selon Elliotte Friedman (32 Thoughts Podcast), ne prenez pas pour acquis trop rapidement que Keefe partira.

L’informateur affirme que le nouveau DG (qui risque d’être Treliving, comme vous le savez) va prendre le temps de bien évaluer l’entraîneur. S’il juge qu’il ne peut pas faire mieux, il va le garder.

Et dans le milieu, on sent que les chances sont bel et bien existantes de le voir demeurer en poste.

Tout cela me fait penser que ça fait longtemps qu’il n’y a pas eu un tel processus à Montréal. Après tout, les trois derniers changements (Michel Therrien qui laisse sa place à Claude Julien, qui laisse sa place à Dominique Ducharme, qui laisse sa place à Martin St-Louis) ont eu lieu durant la saison.

Et dans les trois cas, un homme en particulier était visé. Ça fait longtemps qu’il n’y a pas eu une vague d’entrevues en ville – et ce n’est pas négatif.

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