C’est une nouvelle ère qui va commencer à Columbus, l’an prochain. Après des années avec Sergei Bobrovsky entre les deux poteaux, les Blue Jackets ont perdu trois agents libres de premier plan cet été et bien que la relève soit impressionnante, il est justifiable de se demander si cette équipe a réellement ce qu’il faut pour participer aux séries éliminatoires.
Trop de morceaux importants ont été perdus et malgré le fait que Zach Werenski et Seth Jones assurent encore la ligne bleue de l’équipe, plusieurs questions peuvent être posés à propos de l’alignement.
Nick Foligno, lui, est évidemment déçu de cette situation. En Ohio depuis 2012, le vétéran a quelque peu critiqué la mentalité de Matt Duchene, Artemi Panarin et Sergei Bobrovsky, mentionnant qu’il n’est pas d’accord avec leur façon de voir les choses. Pour lui, ce qui était en train de se bâtir à Columbus méritait un vote de confiance de leur part.
«Tu ne quittes pas une bonne équipe pour en trouver une autre.»
Foligno laments exodus: 'You don't leave a good team to try to find another' https://t.co/RuckkpWlGU pic.twitter.com/zhHrDH9Fw1
— theScore NHL (@theScoreNHL) August 9, 2019
Malheureusement, c’est toutefois la réalité des agents libres et des clubs de petit marché. Foligno respecte la décision de ses anciens coéquipiers et mentionne qu’ils ont donné tout à la franchise pendant qu’ils y étaient encore, ce qui est donc honorable.
Artemi Panarin aura la chance de jouer dans un gros marché, Sergei Bobrovsky jouera sous le soleil et Matt Duchene rejoint une équipe aspirante qui joue dans la capitale de la musique qu’il affectionne le plus.
Tout le monde est heureux, dans cette histoire… Sauf Foligno et les Jackets. C’est ça, la business.