Du haut de ses 5 pieds 9, Brendan Gallagher ne l’a jamais eu facile. Malgré une saison très impressionnante dans la WHL, en 2009-2010, l’Albertain a glissé en cinquième ronde du repêchage de la LNH, où le Canadien l’a sélectionné.
Ses 81 points en 72 matchs n’avaient pas été suffisants pour qu’une équipe prenne une chance avant le 147e rang. 41 buts, c’est considérable pour un jeune homme de 17-18 ans.
Aujourd’hui, je vous parle d’un jeune joueur qui m’a fait pensé à Gallagher, dans les rangs de la OHL. Les Petes de Peterborough étaient à Ottawa hier soir et Nick Robertson a attiré mon oeil.
Malgré sa petite stature, l’ailier gauche est fougueux, frappe tout ce qui bouge et se positionne aux bons endroits sur la patinoire. Il n’a absolument pas froid aux yeux et s’en sert à son avantage.
Après l’avoir suivi des yeux pendant quelques minutes, j’ai été surpris de constater qu’il est évalué comme un choix de deuxième ronde. C’est que malgré quelques revirements, il a des allures d’un Brendan Gallagher plus rapide et surtout, qui possède un talent brut hors de l’ordinaire.
Nick Robertson with 1g-1a in the @PetesOHLhockey 3-2 OT win over the best team in the OHL, at least record wise, @Ottawa67sHockey. Robertson has 6 pts (3g-3a) in his last 4 games, 55 pts (27g-28a) in 53 games this season. #OHL #NHLDraft2019
— NHL Watcher (@NHL_Watcher) March 16, 2019
Il se sert de ses feintes au bon moment, sans mettre son équipe dans l’eau chaude.
Il est un peu moins habile avec son bâton en échec-avant, mais je vois un certain potentiel en lui.
Auteur de 55 points en 53 matchs, Robertson pourrait être l’un de ces joueurs qui connaît une éclosion après son repêchage – il a les outils pour le faire. Il a le potentiel d’être un vol, puisque ses points ne reflètent clairement pas son talent. Mais n’oublions pas que la marche est extrêmement haute entre les rangs junior et la LNH, surtout pour les joueurs de petite taille.
À suivre.