On sait tous que Nick Suzuki est un joueur très cérébral, qui était toujours deux d’avance lorsqu’il évoluait au niveau de la OHL. Ce sens inné du hockey fait en sorte que Claude Julien n’hésite pas à utiliser son jeune joueur à toutes les sauces, même parfois, en désavantage numérique. Même s’il n’est pas un joueur «flashy», il possède de très belles qualités.
La qualité méconnue de Nick Suzuki https://t.co/LWpS2s4DzM (@renlavoietva) pic.twitter.com/3B8CY9B4YP
— TVA Sports (@TVASports) October 29, 2019
On n’observe pas tous de la même façon un match de hockey, donc pour certains, il y a des facettes non percevables chez un joueur. C’est le cas de Nick Suzuki, qui excelle le long des rampes, lors des bagarres à un contre un dans les zones restreintes. Dans une chronique de Renaud Lavoie, on retrouve une déclaration très juste de son coéquipier Nate Thompson :
Dans notre équipe, il est le meilleur dans les batailles à un contre un, ce qui n’est pas peu dire. D’ailleurs, il est toujours récompensé lorsqu’il porte une attention particulière aux détails, qui sont importants pour connaître du succès. – Thompson
Claude Julien apprécie beaucoup son jeune joueur et il ne se gêne pas pour indiquer que le numéro 14 est comme une éponge en ce moment. Il gobe tout. Il retient tous les conseils. Suzuki, c’est un perfectionniste qui croit beaucoup aux détails, donc il prend une tonne de notes pour devenir le joueur le plus complet possible.
Puis, pour celles et ceux qui croient que Julien n’est pas un enseignant/entraîneur pour les jeunots, j’apprécie son travail dans le cas de Nick Suzuki. En l’utilisant sur la deuxième unité, Suzuki se mettait une pression supplémentaire afin de performer offensivement. En le mutant sur la 4, il n’a plus cette pression et il obtient du temps également sur les unités spéciales. Disons que jusqu’ici, on ne peut pas critiquer Julien au sujet de l’utilisation de Nick Suzuki.