Nick Suzuki, à peu près le seul point positif à Montréal cette saison

Avec la fiche que présente actuellement le Canadien, difficile de dénicher le positif. Avec seulement trois victoires en 14 duels, l’année est très mal partie, et on peut pratiquement que faire mieux.

L’un des seuls éléments qui se porte bien, c’est Nick Suzuki. Après un départ assez lent, le premier centre du CH a commencé à connaître de superbes séquences qui démontrent pourquoi Marc Bergevin lui a accordé un aussi gros contrat.

Invité pour une chronique à l’émission de Stéphane Gonzalez à la station de radio 91.9 Sports, l’analyste Louis Jean a été fort élogieux à l’endroit de l’attaquant de 22 ans.

« Dans l’adversité il y en a un qui clairement est en train de se démarquer, qui est en train de se lever, et c’est Nick Suzuki. Sky’s the limit, un peu, pour moi. Mais c’est plus que le talent. C’est la volonté d’apprendre, de s’améliorer, et de faire la différence pour son équipe puis un petit côté égoïste mais de la bonne façon. »

Il n’est d’ailleurs pas le seul à le remarquer.

Et ces paroles s’appuient par des statistiques. Actuellement, Suzuki compte 12 points en 14 parties, un sommet chez le Tricolore. Particulièrement efficace dans les dernières rencontres, le natif de London en Ontario a permis à Louis Jean de voir en lui une capacité grandissante à secouer les cordages.

« De plus en plus, Nick Suzuki se fait confiance pour ses habiletés offensives, et quand il arrive dans la zone offensive, il est capable de repérer. Lui, d’abord et avant tout, il cherche toujours à être un facilitateur, à passer la rondelle et à alimenter ses coéquipiers. Mais là, je commence à voir un gars qui se dit ‘je suis capable de la mettre dedans’. »

En carrière dans la LNH, le choix de premier tour en 2017 comptabilise presque le double de passes par rapport aux buts inscrits. Cet instinct qui s’éveille pourrait lui permettre de balancer le tout.

Au sein de l’équipe, sa production offensive est tout simplement dans une classe à part. Le deuxième meilleur pointeur de la formation, Tyler Toffoli, compte seulement sept points. Même s’il fait son possible, il y a des limites à ce que Suzuki peut accomplir dans un club aussi vidé que celui du Canadien en ce moment.

« C’est peut-être beaucoup lui demander, avec l’équipe qu’il a autour de lui, d’être le centre numéro un. Je pense qu’il peut faire le travail, mais quand on parle d’un centre numéro un dans la Ligue nationale, on veut voir des statistiques, on veut voir des chiffres, une production offensive. Il est capable de le faire, mais est-ce qu’on est dans une bonne situation comme équipe actuellement pour le faire? »

Somme toute, Louis Jean considère tout de même que ce jeune est l’un des seuls points forts de l’équipe.

C’est juste dommage qu’il ne puisse pas prospérer autant qu’il le pourrait s’il était mieux entouré.

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