Les dernières semaines auront été de véritables montagnes russes pour Nick Suzuki. Connaissant autant de hauts que de bas, le nouvel assistant – et par le fait même récipiendaire d’un luxurieux contrat de huit ans – du Canadien se l’est peut-être coulée un peu trop douce en vue du début du calendrier régulier.
Invité au Sick Podcast de Tony Marinaro, l’analyste de RDS François Gagnon a évoqué le principe de sophomore slump en parlant du centre de 22 ans. Ce concept, répandu un peu partout dans le sport professionnel, veut qu’un joueur qui a démontré des signes prometteurs à sa saison recrue puisse être décevant l’année suivante.
Dans le cas de Suzuki, Gagnon estime que cette slump, « récession » pour en faire la traduction littérale, s’est produite au camp d’entraînement de la présente campagne.
« L’an dernier, il était bon. Ça, c’est certain. Mais il a pris les choses à la légère au camp d’entraînement, et ça a paru dans les quelques premiers matchs. »
Lorsqu’on décortique la chronologie des événements, il est logique d’en arriver à cette conclusion. Après tout, le contrat de la future étoile du Tricolore a été signé le 12 octobre, tout juste avant le début des matchs réguliers.
Cela signifie que dans les semaines qui précédaient l’officialisation du processus, Nick Suzuki négociait avec le CH sur les termes de sa prochaine entente. Dans une pareille situation, même si ce n’est pas nécessairement la meilleure décision, il devient facile de s’assoir sur nos lauriers et d’en profité un peu.
C’est ce qui peut expliquer qu’il ait « pris les choses à la légère », même si ça reste dommage considérant son importance grandissante au sein de la formation.
Un relâchement lors du camp, qui peut également être attribué au fait que son gros contrat ait été l’un de ceux qui se sont le mieux négociés récemment, a logiquement entraîné un début plus que discret.
Car même si l’année n’est vieille que d’onze parties, elle est déjà séparée en deux portions distinctes pour le choix de premier tour en 2017.
- La première, c’est un point en six parties.
- La deuxième, ce sont plutôt sept points (dont un premier but) en cinq matchs.
Nick, tu pourrais te fier à la seconde pour le reste. Ce serait à la fois plus agréable et plus productif.